Samedi 24 novembre 2018, Alain Delon était l'invité exceptionnel de Catherine Ceylac pour l'avant-dernière émission de Thé ou Café sur France 2. L'occasion pour lui de revenir sur sa carrière, mais aussi sur sa vie personnelle. L'iconique acteur de 83 ans, qui n'a pas hésité à se qualifier d'emblée de "mythe vivant", a notamment évoqué son quotidien d'aujourd'hui. Lui, qui fut tant entouré par le passé, et notamment de femmes, vit seul.
Seul ou presque. Avec émotion, il a expliqué qu'il vivait à Douchy en compagnie de son chien, et rien d'autres. "Il est le chien de ma fin de vie parce que je ne veux pas mourir et laisser un chien derrière moi, a-t-il confié avec beaucoup de tendresse. J'en ai eu 50 dans ma vie qui sont enterrés près de moi, mais celui-là il aura 12 ans quand j'en aurais 90. Et je ne veux pas qu'il y en ait d'autres. Il n'a pas de femme, pas d'enfants, il n'a rien. C'est mon seul chien et c'est le chien de ma fin de vie. C'est pour moi capital et très important."
Le comédien avait déjà expliqué par le passé qu'il voulait être enterré dans sa maison de campagne et que s'il venait à disparaître, il ferait euthanasier son chien pour ne pas que ce dernier ne finisse seul, sans son maître. Une confession très dure pour la star, qui ne souhaite pas d'hommage national comme Johnny Hallyday par exemple.
La mort, Alain Delon y pense. En septembre dernier, il s'épanchait pour Le Monde sur la mort qu'il souhaiterait. Et il n'était pas question de son fidèle chien. "Dans le dénouement de Quand la ville dort (1950), de John Huston, le personnage de truand, incarné par Sterling Hayden, éprouve le besoin de rentrer chez lui. Il tombe dans un champ, et les chevaux viennent l'entourer pour le regarder mourir. C'est en hommage à ce film que je fais L'Insoumis. La fin de Quand la ville dort est l'une des choses qui m'ont le plus bouleversé de ma vie. Cette fin... Je me dis que je veux mourir comme ça. Je suis par terre et je pleure", avait-il déclaré.