La sombre affaire Allison Benitez se poursuit. Après la disparition de la jeune femme et de sa mère Marie-Josée et le suicide de Francisco Benitez, son père, retrouvé pendu lundi matin, voilà que de nouveaux détails du passé viennent assombrir le portrait de celui qui s'est donné la mort en clamant, dans une lettre, son innocence. Son comportement suspect avait éveillé certains soupçons quant à son implication dans cette disparition.
Nous apprenons aujourd'hui que le légionnaire avait déjà été entendu pour une affaire similaire remontant à 2004. À cette époque, il avait été convoqué comme témoin après la disparition inquiétante d'une jeune femme, identifiée comme sa compagne ou sa maîtresse, d'après l'AFP.Simone de Oliveira Alves a en effet disparu le soir du 29 novembre 2004, "après avoir récupéré à son domicile quelques effets vestimentaires et confié ses enfants à la garde d'un proche". Elle n'a jamais été retrouvée.
Et comme pour Allison et Marie-Josée, avec qui il était en instance de divorce, Francisco n'avait pas pris la peine de signaler la disparition à la police. Il avait déclaré aux enquêteurs qu'il s'était disputé avec sa jeune compagne et qu'elle avait pris ses affaires avant de lui envoyer un SMS pour lui dire qu'elle ne reviendrait plus. Francisco Benitez a toujours nié avoir été le dernier à avoir vu Simone de Oliveira Alves vivante.
Le dernier signe de vie donné par Marie-Josée correspond étrangement à un SMS envoyé sur le portable d'une de ses autres filles, annonçant qu'elle partait pour Toulouse avec Allison. À l'heure actuelle, les enquêteurs ne parviennent pas à tracer le téléphone qui semble s'être volatilisé.
Allison et Marie-Josée n'ont plus donné signe de vie depuis le 14 juillet, alors que la jeune fille de 19 ans devait participer au concours de Miss Languedoc qui se déroulera le 11 août prochain en vue de l'élection de Miss France.