Le vendredi 17 juin sera une date charnière dans le processus de divorce de Johnny Depp et Amber Heard. Ce jour-là, l'ancien couple se retrouvera devant la justice qui statuera sur la crédibilité ou non des accusations de violences conjugales de la star de 52 ans sur son épouse de 30 ans.
Selon Us Weekly, Amber Heard compte venir témoigner contre son mari. D'après plusieurs documents judiciaires obtenus par le magazine, elle aurait en effet signé une déclaration dans laquelle elle affirmerait être "apte à témoigner, ce qu'elle fera" si le tribunal la cite en tant que témoin. Par ailleurs, Raquel Rose Pennington, une amie de longue date et voisine de la comédienne, aurait signé une déclaration similaire, dans laquelle elle spécifie qu'elle a "une connaissance directe des faits". Elle l'avait notamment défendue, racontant dans les médias américains comment elle était intervenue une fois lors d'une altercation entre les deux époux.
Un revirement de situation car les deux femmes n'étaient pas présentes lors de l'audience du 10 juin dernier qui devait servir de préambule à la session du 17 juin. Raquel Rose Pennington s'était désistée en raison de ses fiançailles dans le New Jersey. Tout comme Amber Rose, invitée à cette fête, qui estimait ne pas avoir suffisamment de temps pour se préparer. Autre changement de stratégie : la comédienne a – pour le moment – renoncé à demander une pension alimentaire. Une façon de recentrer le débat sur la question des violences conjugales et de contrer le portrait de manipulatrice vénale qui est fait d'elle dans les médias.
Face à cela, l'avocate de Johnny Depp a demandé au tribunal qu'Amber Heard ne puisse pas témoigner si elle manquait de "se présenter à l'audience" ou se trouvait dans l'incapacité "de produire les documents requis lors de son dépôt de plainte". L'équipe du père de deux enfants (avec Vanessa Paradis), sortira-t-elle d'anciens dossiers pour décrédibiliser son adversaire ? Une première tentative a déjà été faite avec la mise en lumière de son arrestation en 2009 pour des violences envers sa compagne de l'époque. Aucune plainte n'avait toutefois été déposée et ladite jeune femme a depuis démenti toute agression, louant les qualités humaines de son ex et accusant certains individus d'homophobie. Une déclaration qui reste à être prouvée.