En plus de faire découvrir de nouvelles pépites de la chanson, The Voice a réussi à libérer la parole sur différents sujets. Cette neuvième saison commence fort avec les parcours de candidats marqués par de terribles épreuves. On pense notamment à Antony ou encore à Ifè, qui ont respectivement perdu leur soeur et leur frère dans des accidents. Samedi soir, c'est Thomas qui a voulu partager une expérience douloureuse. Ce jeune étudiant en musique d'à peine 19 ans a longtemps été victime de harcèlement pendant son enfance. D'abord pour son physique, mais aussi pour son intérêt prononcé pour la chanson. C'est donc avec beaucoup de courage qu'il s'est décidé à tenter sa chance au concours de la Une avec la chanson Soulman de Ben l'Oncle Soul. "Quand j'étais petit, j'étais victime de harcèlement. Cette chanson, c'est pour montrer que c'est juste moi, je me corresponds", explique-t-il quelques secondes avant d'entrer en scène.
Malheureusement, sa prestation n'aura pas convaincu les coachs et Thomas repartira bredouille. Cependant, il n'aura pas fait le déplacement pour rien puisqu'il a tout de même obtenu de précieux conseils de la part d'Amel Bent. Et pour cause, bien qu'elle ne se soit pas retournée, la chanteuse de 34 ans s'est reconnue en lui. "Ton discours me touche d'autant plus que j'ai été une ado très complexée, très mal dans sa peau et j'ai pas trouvé la chanson qui m'a permis de m'exprimer. Je pense que la chanson que tu as choisie ce soir n'est pas la bonne chanson pour exprimer ce que tu ressens", a-t-elle estimé. Pour autant, Amel Bent lui souhaite de poursuivre ses rêves de la même manière qu'elle l'a fait avant lui. "Je t'invite à faire ce que j'ai fait : écris-la, ta chanson. Moi, ça a été Ma philosophie. Écris ta philosophie, ce que tu as envie de leur dire." Des mots touchants qui ont certainement réchauffé le coeur de Thomas.
Le morceau Ma philosophie sorti en 2004 a véritablement changé la vie d'Amel Bent. De l'ado qui se trouvait "moche, grosse, horrible", elle est devenue une superstar prête à aider les autres pour qu'ils gardent toujours "le poing levé".