André Manoukian a repris ses représentations du Chant du périnée, une conférence pianotée qui se déroule au théâtre de l'Oeuvre. A cette occasion, il a été interrogé par France Dimanche. Et il n'a pas hésité à évoquer sa vie personnelle.
Il y a quelques années, André Manoukian s'est installé avec sa compagne Stéphanie à Chamonix. Un nouveau style de vie qu'il n'avait pas du tout décidé au départ. "C'est à cause de ma femme qui a pété un plomb. Lorsqu'elle a vu qu'on pouvait très bien y élever les enfants jusqu'au Bac, elle m'a dit : 'J'ai inscrit les enfants à l'école... à Chamonix.' Ce à quoi j'ai répondu : 'Oh p.....'", a-t-il expliqué à nos confrères. Au final, toute la petite famille s'y sent très bien et, de part son métier, l'ancien juré de Nouvelle Star est souvent en déplacement. "Je bouge tout le temps. Entre Paris, qui reste pour moi la plus belle ville du monde, et la nature à Chamonix, je suis servi", a-t-il précisé.
Ses enfants Anton (21 ans) et Aris (19 ans), eux, ne comptent pas en partir tant ils y sont bien. Et il n'est pas du tout prévu qu'ils se lancent dans la musique comme leur papa. "Ma fille Julie, 40 ans [née de son ancienne union avec Sophie, NDLR], est cinéaste. Elle a fait son premier film l'an dernier. Les Vétos, avec Clovis Cornillac. Et elle bosse sur deux autres. Mes fistons Anton, 21 ans, et Aris, 19 ans, sont de la génération geek, nés avec des ordinateurs. L'un s'est lancé dans la conception de jeux vidéo et l'autre est trader. Tout ça pour ne pas bouger de Chamonix. (...) Mes petits-fils Ethan, 11 ans, et Zacharie, 5 ans, font eux un peu de musique", a-t-il expliqué à France Dimanche.
Il faut dire que l'homme de 64 ans n'a rien fait pour transmettre son amour de la musique à ses enfants. André Manoukian les en a même dégoûtés : "J'ai réussi à dégoûter tous mes gosses de la musique. C'est assez dingue, mais pas vraiment étonnant finalement à force de m'entendre m'exercer sur un accord durant des heures, bah voilà ! Et il est vrai que je n'ai jamais pris beaucoup de temps pour leur enseigner, c'est dommage. Mais est-ce que je m'en veux ? Pas vraiment. Je n'avais pas forcément envie qu'ils fassent la même chose que moi, je voulais juste qu'ils trouvent leur voie et soient heureux." Un voeux exaucé.
L'intégralité de l'interview d'André Manoukian est à retrouver dans le magazine France Dimanche du 16 juillet 2021.