Elle est comédienne, auteure, réalisatrice et surtout très engagée. À l'occasion de la sortie de son nouveau film Quand tu seras grand, à découvrir le 26 avril 2023 dans les salles obscures, Andréa Bescond a reçu nos confrères du Monde. L'occasion pour elle d'accueillir les journalistes dans son nouvel appartement parisien. Et pour cause, l'actrice de 43 ans s'est séparée de son compagnon, Éric Métayer en octobre 2022. Lui qui est le papa de ses deux enfants, âgés de 10 et 12 ans, l'accompagne tout de même dans son nouveau long-métrage. Depuis leur séparation, Andréa Bescond vit en colocation avec Damien. Un homme qu'elle a rencontré au conservatoire et qu'elle décrit comme son "meilleur copain" et "son jumeau" puisqu'il est né le même jour et la même année qu'elle.
Épanouie, la réalisatrice bénéficie de la garde alternée pour ses bambins. Et hors de question pour elle de se brouiller avec le père de ses enfants. À l'occasion d'un entretien pour Madame Figaro, elle éclaircissait ce point : "Avec le père de mes enfants, on s'adore mais on se sépare, et ma préoccupation, c'est que tout se passe bien dans la famille et que tout le monde reste toujours aussi aimant et complice". Pour preuve, les deux anciens tourtereaux collaborent ensemble dans ce nouveau film. Une collaboration réussie pour la réalisatrice des Chatouilles qui a été largement suivie suite à son altercation avec Marlène Schiappa en mars dernier. En effet, les deux femmes s'étaient lourdement écharpées sur le plateau de C ce soir. Andréa Bescond a-t-elle des regrets face à son accès de colère ? Pas le moins du monde.
En effet, dans l'interview qu'elle accorde au quotidien, la cinéaste en remet une couche. "On me dit que ce que fait le gouvernement est déjà pas mal, mais non, ça ne suffit pas. En matière de violences, on met un pansement sur une hémorragie. Il faudrait tout reprendre de zéro, dès l'école. Si on mettait les moyens, on pourrait sauver 90 % des vies." Militante, elle ne souhaite pas qu'on lui colle une étiquette politique : "Je suis de gauche sur la prévention, de droite sur le sujet de la répression. Macron, j'ai essayé, quant aux mélenchonistes qui défendent leur député Quatennens, je les méprise." Voilà qui est dit.