Angelina Jolie attaquée pour plagiat : La justice reconnaît son innocence

Un juge fédéral aux Etats-Unis a pris sa décision en faveur de la star Angelina Jolie, récemment vue en Afrique à des fins humanitaires. L'actrice-réalisatrice ainsi que les producteurs (GK Films et FilmDistrict) du long métrage Au pays du sang et du miel, poursuivi pour plagiat par un auteur sont désormais innocentés.

La juge Dolly Gee a annoncé le 29 mars ne pas avoir trouvé de similarités substantielles entre le film d'Angelina Jolie et le roman de James J. Braddock, Slamanje Duse (Soul Shattering). Bien que le long métrage et le livre aient des ressemblances, la juge estime que les éléments ne mènent pas la justice à conclure que les oeuvres sont similaires en substance. Parmi les autres données, la juge déclare que les deux travaux portent sur des événements similaires, tels que les violences faites contre les femmes se retrouvent souvent dans tous films ou livres traitant de la guerre.

Des semaines avant que ne soit dévoilée la première réalisation d'Angelina Jolie, une romance dramatique sur fond de guerre en Bosnie, dont elle a également écrit le scénario, James Braddock avait déclaré que la star avait plagié son livre. Braddock, Josip Knežević de son vrai nom, auteur et journaliste vivant en Croatie, avait clamé que le film Au pays du sang et du miel était basé sur son livre et que l'équipe de ce long métrage violait la Convention de Berne pour la protection des oeuvres littéraires et artistiques. L'écrivain affirmait également qu'il avait rencontré le producteur Eric Sarkic pour lui proposer d'adapter son livre en film et qu'il a été choqué de découvrir que ce dernier avait fini par produire Au pays du sang et du miel.

En réponse à ces attaques et pour mettre fin à la polémique, Angelina Jolie avait déclaré en septembre 2012 à travers un document officiel de treize pages que l'idée de tourner Au pays du sang et du miel lui était venue de son travail d'ambassadrice de bonne volonté pour les Nations-Unies et de ses consultations sur le sujet de la guerre en Bosnie. La fiancée de Brad Pitt et ses collègues admettaient qu'il pouvait y avoir des similarités entre le personnage principal féminin du film et celui du livre, mais réfutaient le plagiat.