Angelina Jolie à Beyrouth au Liban dans un centre pour enfants malades du cancer, en décembre 2004. Elle pose avec son fils Maddox© Abaca
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Impériale sur tous les tapis rouges qu'elle arpente avec sa grâce hollywoodienne, Angelina Jolie véhicule une image d'icône inaccessible. Pourtant, cette star, mère de six enfants et compagne de Brad Pitt, cumule à sa filmographie un parcours dans le milieu humanitaire relativement impressionnant. Depuis 2001, année du tournage de Lara Croft : Tomb Raider, Angelina Jolie, dont la réputation de tête brûlée n'était un secret pour personne, a décidé de devenir porte-parole des réfugiés de la terre entière, victimes silencieuses des violences de la planète. Ce 22 février, sort dans les salles françaises Au pays du sang et du miel, concrétisation d'un projet ambitieux qui mêle son engagement humanitaire et sa place d'artiste.
Tomb Raider n'est a priori pas un film à message. Entre deux cascades, Angelina Jolie commence toutefois à s'interroger sur les drames qui touchent le monde, dans un pays ravagé par un génocide. C'est auprès de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) que la star décide d'agir. Elle se met alors à visiter des pays comme le Sierra Leone, la Tanzanie ou encore le Pakistan, dans le but de voir de ses propres yeux quel est le sort réservé aux réfugiés. Le 27 août de cette même année, elle accède au titre d'ambassadrice de bonne volonté pour l'UNHCR.
Rencontre avec des réfugiées en Ossétie, dans le sud de la Russie en 2003, à Beyrouth au Liban où elle est accompagnée de son fils aîné Maddox, visite du Pakistan frappé par le séisme à Batangi en 2005, Noël avec les réfugiés colombiens au Costa Rica en 2006, intervention surprise en Irak ou déplacement en Afghanistan en 2008 : Angelina Jolie, qui déborde de bonne volonté, fait honneur à son titre. Certes, elle n'est pas la seule star à se déplacer pour des raisons humanitaires, mais son engagement se distingue quand, alors que la grave crise humanitaire provoquée par de terribles inondations ne bénéficie que d'une faible médiatisation, elle se rend au Pakistan en 2010.
Brad Pitt la soutient dans sa démarche, l'accompagnant parfois à l'autre bout du monde, et ses enfants ont tous en eux une partie du globe : Maddox (10 ans) est né au Cambodge, Pax (8 ans) est d'origine vietnamienne et Zahara (7 ans) vient d'Ethiopie. Enfin, Shiloh (5 ans et demi), le premier enfant biologique du couple Jolie-Pitt, est venue au monde en Namibie et leurs jumeaux Knox et Vivienne sont nés à Nice il y a trois ans. Une famille américaine dont les passeports ont déjà beaucoup voyagé.
"Je pense que je ressens les choses comme la plupart des gens. J'ai vu beaucoup de drames ces dix dernières années et quand vous avez vu tout cela, vous êtes contraint d'en faire plus. J'ai la chance d'être une personne publique, donc je suis en mesure de le faire," explique Angelina Jolie au Figaro pour justifier les raisons qui l'ont motivée à faire son film, une réalisation sans aucune star, tournée en Europe de l'Est et dans la langue des comédiens. "Je n'avais pas prévu de faire un film sur la guerre en Bosnie, ni de devenir réalisatrice. C'est cette histoire qui m'y a forcée. Je sentais qu'il fallait en faire un film, que le sujet devait être abordé, particulièrement au moment où la situation économique partout dans le monde affecte énormément ces territoires à peine sortis des conflits." Avec une émotion intense, elle a d'ailleurs présenté son travail sur les lieux mêmes du drame, à Sarajevo le 15 février. Un moment bouleversant où sa passion pour la cinéma a rejoint sa détermination de témoin des violences du monde.
Au pays du sang et du miel, au cinéma depuis ce 22 février.
Tomb Raider n'est a priori pas un film à message. Entre deux cascades, Angelina Jolie commence toutefois à s'interroger sur les drames qui touchent le monde, dans un pays ravagé par un génocide. C'est auprès de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) que la star décide d'agir. Elle se met alors à visiter des pays comme le Sierra Leone, la Tanzanie ou encore le Pakistan, dans le but de voir de ses propres yeux quel est le sort réservé aux réfugiés. Le 27 août de cette même année, elle accède au titre d'ambassadrice de bonne volonté pour l'UNHCR.
Rencontre avec des réfugiées en Ossétie, dans le sud de la Russie en 2003, à Beyrouth au Liban où elle est accompagnée de son fils aîné Maddox, visite du Pakistan frappé par le séisme à Batangi en 2005, Noël avec les réfugiés colombiens au Costa Rica en 2006, intervention surprise en Irak ou déplacement en Afghanistan en 2008 : Angelina Jolie, qui déborde de bonne volonté, fait honneur à son titre. Certes, elle n'est pas la seule star à se déplacer pour des raisons humanitaires, mais son engagement se distingue quand, alors que la grave crise humanitaire provoquée par de terribles inondations ne bénéficie que d'une faible médiatisation, elle se rend au Pakistan en 2010.
Brad Pitt la soutient dans sa démarche, l'accompagnant parfois à l'autre bout du monde, et ses enfants ont tous en eux une partie du globe : Maddox (10 ans) est né au Cambodge, Pax (8 ans) est d'origine vietnamienne et Zahara (7 ans) vient d'Ethiopie. Enfin, Shiloh (5 ans et demi), le premier enfant biologique du couple Jolie-Pitt, est venue au monde en Namibie et leurs jumeaux Knox et Vivienne sont nés à Nice il y a trois ans. Une famille américaine dont les passeports ont déjà beaucoup voyagé.
"Je pense que je ressens les choses comme la plupart des gens. J'ai vu beaucoup de drames ces dix dernières années et quand vous avez vu tout cela, vous êtes contraint d'en faire plus. J'ai la chance d'être une personne publique, donc je suis en mesure de le faire," explique Angelina Jolie au Figaro pour justifier les raisons qui l'ont motivée à faire son film, une réalisation sans aucune star, tournée en Europe de l'Est et dans la langue des comédiens. "Je n'avais pas prévu de faire un film sur la guerre en Bosnie, ni de devenir réalisatrice. C'est cette histoire qui m'y a forcée. Je sentais qu'il fallait en faire un film, que le sujet devait être abordé, particulièrement au moment où la situation économique partout dans le monde affecte énormément ces territoires à peine sortis des conflits." Avec une émotion intense, elle a d'ailleurs présenté son travail sur les lieux mêmes du drame, à Sarajevo le 15 février. Un moment bouleversant où sa passion pour la cinéma a rejoint sa détermination de témoin des violences du monde.
Au pays du sang et du miel, au cinéma depuis ce 22 février.