Avec son aura et sa popularité, Angelina Jolie a créé un véritable mouvement en annonçant publiquement à travers une lettre ouverte dévoilée par le New York Times en mai 2013 qu'elle avait recouru à une double mastectomie préventive. Selon une étude canadienne menée au Royaume-Uni publiée dans la revue Breast Cancer Research, le dépistage de femmes porteuses de gènes augmentant les risques de contracter un cancer du sein a doublé.
"J'écris cela en espérant que d'autres femmes peuvent bénéficier de mon expérience. (...) Aujourd'hui il est possible de savoir grâce à une simple prise de sang si vous avez de forts risques d'être atteintes d'un cancer du sein et des ovaires." Les propos d'Angelina Jolie publiés dans le New York Times auront donc eu un impact très positif. La star de 38 ans est en effet porteuse du gène BRCA1, ses risques de contracter un cancer du sein étaient donc de 87% avant l'opération, ils sont descendus à 5% après.
L'Express précise qu'en France, les mots de l'épouse de Brad Pitt ont également eu des répercussions. Le professeur Dominique Stoppa-Lyonnet, onco-généticienne et chef du service de génétique à l'Institut Curie a elle aussi observé "l'effet Angelina Jolie": "En trois mois, nous avons vu la demande de tests doubler et depuis, ces chiffres se sont maintenus", explique-t-elle à L'Express.
Au cours d'une interview pour Entertainement Weekly, la maman de Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne a annoncé qu'elle devrait subir une autre opération : ses risques de développer un cancer des ovaires, maladie dont sa mère Marcheline Bertrand est morte à l'âge de 56 ans, sont en effet de 50%. Malgré ces questions de santé primordiales, elle continue de mener sa carrière avec toujours autant de passion, et prépare actuellement sa nouvelle réalisation, By the Sea, avec son mari Brad Pitt.