






Purepeople : Vous évoquez de nombreuses thématiques dans votre spectacle "Tout va presque bien", dont les sites de rencontres. C'est basé sur du vécu ?
Anne Roumanoff : C'est le vécu de mes copines, qui m'ont raconté beaucoup d'histoires dont je me suis inspirée. Il y a des choses que j'ai inventé, il y a du réel. Quand je fais un sketch, je ne cherche pas à raconter systématiquement ma vie sur scène. Mais par exemple, je trouvais bien de parler du fait que j'ai divorcé. J'ai bien vu dans les réactions, dans la salle, que ça parlait aux spectateurs. Et c'est ça qui m'importe.
C'est quoi, d'ailleurs, le secret d'un divorce réussi ?
Ha, si je le savais... non, mais le but de mon livre Divorcée et Joyeuse, c'était de dire aux gens que la séparation n'est pas un drame. Ce n'est pas parce qu'on souffre qu'on ne peut pas rire. L'humour repose souvent sur les problèmes, on ne fait pas rire avec "Ils se marièrent et ils vécurent heureux". On souffre d'abord, et après on en rit. C'est ce que j'ai essayé de faire avec le divorce, et ça a trouvé un écho puisque des gens m'ont remercié.







Vous êtes maman de deux filles, Alice et Marie, est-ce qu'elles songent à prendre la relève ?
Elles sont dans le domaine artistique toutes les deux mais elles ne sont pas du tout comique ! Elles sont très drôles, bien sûr, mais elles ne sont pas dans le métier. Je n'ai pas le droit d'en dire plus sinon je me fais gronder... à chacun sa vie !
Vous qui parlez voyance dans vos sketchs, qu'est-ce que vous prévoyez pour l'avenir ?
J'ai consulté beaucoup de voyantes quand j'avais des incertitudes dans la vie. Un peu trop d'ailleurs. Du coup j'en ai fait un sketch, où je fais monter un homme sur scène et je lui fais une séance. J'espère qu'on est en train de sortir de cette période mais c'est vrai qu'on sent les gens sur les nerfs, on sent que tout peut se passer. Ca a été éprouvant et surtout on n'arrive pas à savoir si c'est terminé. On n' arrive pas à se détendre, tout ça nous a un peu secoué le carafon...
Toute reproduction interdite sans la mention de Purepeople.com. Propos recueillis par Yohann Turi.