Antonio Banderas et sa tendre épouse Melanie Griffith ont vu une partie de leur maison de Marbella être détruite. Sans que le couple d'acteurs n'y puisse rien. Et pour cause. Leur magnifique demeure donnant sur la mer avait été en partie construite de manière illégale.
En 1995, l'acteur qui retrouvera prochainement Pedro Almodovar pour un caméo attendu dans Les Amants Passagers, fait construire une maison à Marbella. A l'époque, le maire de la ville et sulfureux président du club de l'Atlético Madrid, Jesús Gil y Gil accorde des permis de construire à tour de bras. Plus de 30 000 logements sont construits, dont 80% de manière illégale. Dont celle du couple Banderas-Grifith. Une partie de leur maison empiète en effet sur le littoral, leur jardin pour être précis.
Depuis ce lundi 18 février donc, les pelleteuses s'activent pour détruire une partie du domaine. Le mur d'enceinte est tombé et c'est pas moins de 1243m² qui vont être amputés à la demeure. L'espace dégagé devrait permettre de construire une passerelle en bois pour le public, conformément à un accord conclu avec la nouvelle direction de la mairie, résultat du plan de compensation issu de l'équivalent de notre Plan Local d'Urbanisme. Malgré la démolition d'une partie du mur, les relations entre Antonio Banderas, Mélanie Griffith et le maire actuel, Ángeles Muñoz, sont excellentes. Ce dernier était récemment à Madrid pour le gala Starlite et en a profité pour déclarer qu'ils s'entendaient à merveille, que leur relation était "exceptionnelle". Il a expliqué que l'acteur du très attendu Terrence Malick, Knight of Cups, avait collaboré avec la mairie, et si une compensation financière avait un temps été évoquée, il n'en est plus question aujourd'hui. "Je suis ravi que lui et sa famille continuent de venir à Marbella et j'ai certainement pour eux une affection particulière", a-t-il ajouté.
La mairie a assuré qu'un nouveau mur d'enceinte respectant leur intimité serait érigé en même temps que la passerelle. De quoi leur assurer de belles vacances intimes et privées...