Arantxa Sanchez Vicario a connu la gloire, mais que lui reste-t-il aujourd'hui ? Ruinée par sa famille, avec laquelle elle s'est brouillée et déchirée devant les tribunaux, et endettée, l'ex-championne de tennis doit maintenant faire face à une situation terrible : son mari l'a quittée, s'est installé avec une autre, avec laquelle il la trompait, a demandé le divorce et veut obtenir la garde exclusive de leurs deux enfants. Une autre éprouvante bataille judiciaire s'annonce pour l'ancienne reine de Roland-Garros, tournoi qu'elle remporta à trois reprises...
Précédemment mariée au début des années 2000 avec le journaliste Joan Vehils, Arantxa Sanchez Vicario avait convolé en secondes noces en 2008 avec Josep Santacana, un an après leur coup de foudre à Ibiza. Si cette union ne reçut pas la bénédiction du clan de la star du tennis, lequel, selon les révélations qu'elle fit dans son autobiographie, s'y opposa et tenta de saboter la relation du couple en discréditant monsieur, elle n'en tint pas moins bon et produisit deux enfants : Arantxa, qui fêtera le 27 février 2018 son 9e anniversaire dans de bien tristes conditions, et Leo, 6 ans. Mais l'histoire s'achève aujourd'hui d'une manière des plus brutales.
La journaliste María Eugenia Yagüe, chroniqueuse pour le quotidien El Mundo, révèle que Josep Santacana a quitté il y a plusieurs semaines le condo qu'ils occupaient ensemble à Miami, emportant avec lui tous les biens d'Arantxa, y compris ses trophées, et a emménagé ailleurs avec une autre femme. Une autre journaliste ibérique, Marisa Martín-Blázquez, a d'ailleurs indiqué que l'ex-championne soupçonnait depuis un moment son mari d'avoir une liaison : "Il a nié et l'a encouragée à aller voir un psychologue. C'est ce qu'elle a fait et Santacana a l'intention d'utiliser cela pour obtenir la garde de leurs enfants", a-t-elle commenté dans l'émission El Programa de Ana Rosa sur Telecinco. Dans sa demande de divorce déposée le 3 janvier 2018 devant le tribunal des affaires familiales du comté de Miami-Dade, Josep demande effectivement à avoir la garde exclusive d'Arantxa Jr. et de Leo, au motif que leur mère souffre de troubles psychologiques et "n'est pas dans des conditions optimales" pour s'occuper d'eux.
Outre l'état psychologique d'Arantxa Sanchez Vicario, Josep Santacana fait sans doute référence à sa situation financière préoccupante : l'ex-tenniswoman de 46 ans, qui avait accumulé près de 17 millions de dollars de gains en carrière, vit aujourd'hui avec 3 000 euros mensuels de salaire perçu en tant que directrice sportive d'un centre éducatif mais présente de lourdes dettes - 1,7 millions d'euros réclamés par le fisc espagnol pour des impôts impayés entre 1989 et 1993, et 7,5 millions d'euros que vient de réclamer en janvier la Banque de Luxembourg, dont 2,5 millions correspondant aux intérêts d'une garantie bancaire qui avait été souscrite pour le remboursement d'autres dettes. Le seul patrimoine dont elle dispose, 2 millions d'euros, est entièrement géré par... Josep Santacana, qui a investi ces sommes dans des sociétés à l'étranger. Arantxa lui en avait confié la gestion après leur mariage et après... avoir payé ses dettes à lui, résistant vaille que vaille face à sa famille qui avait dépensé 100 000 euros en détectives privés pour lui prouver qu'elle ne devait pas faire confiance à son amoureux.
C'était le premier épisode du conflit familial, qui avait connu une escalade en 2012, lorsqu'Arantxa avait attaqué en justice son père, Emilio, et son frère Javier, qu'elle accusait de l'avoir spoliée et d'avoir dilapidé sa fortune (45 millions d'euros). Le dossier avait été soldé en 2015 par un arrangement qui accordait notamment à l'ex-joueuse deux propriétés - un appartement à Barcelone et une maison sur la Costa Brava -, mais l'ambiance n'en restait pas moins glaciale : en février 2016, suite à la mort de son père, Arantxa se voyait d'ailleurs refuser l'accès au funérarium...
Le divorce d'Arantxa Sanchez Vicario et de Josep Santacana s'annonce houleux. La première audience devant le juge a eu lieu le... 14 février, jour de la Saint-Valentin, date à laquelle le magistrat a demandé au conjoint de restituer les biens de son épouse. Deux semaines plus tôt, Josep avait demandé à ce que soit nommé un médiateur pour toutes les questions juridiques concernant leurs enfants et l'organisation des visites ; le 13 février, il faisait la demande d'une ordonnance restrictive à l'encontre d'Arantxa pour obtenir la garde provisoire.
Ruinée, abandonnée et trahie, l'ancienne championne pourrait toutefois trouver du soutien, contre toute attente, auprès de sa famille, avec qui les liens se sont récemment resserrés - le clan était notamment réuni pour Noël dernier. Si son frère Javier s'est pour le moment montré réservé, sa mère, Marisa Vicario, est présente pour elle et a fait savoir que sa fille "va bien" et a dénoncé l'attitude de Josep, qui selon elle "n'a jamais aimé Arantxa et la considérait comme sa poule aux oeufs d'or".
Elle semble pouvoir également compter sur son entourage professionnel, dans le centre éducatif où elle travaille à Miami : "C'est une parfaite professionnelle, nous n'avons vu aucun trouble psychologique chez elle. Elle travaille avec des enfants tous les jours, d'où notre surprise qu'il veuille la garde de leurs enfants", a témoigné l'un des membres auprès de Telecinco.