
L'année dernière, Artus a frappé fort, avec son film Un p'tit truc en plus, qui a enregistré près de 11 millions d'entrées. Désormais, il revient sur scène avec son one man show, "nouveau spectacle corrosif dans lequel il pousse loin les limites du politiquement correct sur des thèmes sensibles comme la sexualité, le handicap, le surpoids", rapporte Le Parisien ce lundi.
Le quotidien est parti à la rencontre de l'humoriste, qui achèvera sa tournée "les 27 et 28 mars 2026 par deux dates exceptionnelles dans la plus grande salle d’Europe, la Paris La Défense Arena". Pourquoi avoir choisi ce lieu et pas un autre ? "C’est une idée de Sarah, ma femme, ma productrice aussi. On a cet amour des shows, on essaye toujours de faire les choses en grand. Là, on voulait les faire en très grand et tenter une salle qui n’avait jamais été faite par un humoriste. La plus grande salle d’Europe, on s’est dit que c’était pas mal !", explique Artus.
Il s'attend à jouer devant "35 000 personnes par soir, donc en tout 70 000". Comment appréhende t-il cela ? "Ça met une petite pression, j’espère qu’on va remplir… Ce que je peux garantir, c’est qu’on va faire un spectacle qui n’a jamais été vu avant avec des choses que, même moi, je ne pensais pas qu’on puisse faire un jour. Pour le coup, je ne pense pas qu’on puisse être rentable, mais on va faire un très gros show", révèle-t-il.

Et d'ajouter : "Il y aura des invités que je dévoilerai le temps voulu… ou pas, pour garder la surprise. Je veux que même les gens qui seront déjà venus me voir en tournée puissent vraiment découvrir quelque chose d’unique." Aussi, Artus tient à rappeler au public qu'il ne faut, de préférence, pas prendre de vidéo pendant les spectacles.
"Aujourd’hui, 90 % des artistes se filment pendant les saluts, ou pendant leurs impros avec le public. Derrière, c’est compliqué de lui dire : 'Ne filmez pas' Mais moi, je ne poste rien sur scène, alors globalement les gens respectent pas mal, même s’il y a toujours des récalcitrants. Récemment, quelqu’un a mis en ligne sur TikTok mon sketch sur Sylvain (son personnage emblématique atteint de trisomie 21), qui est le rappel du spectacle. Je ne trouve pas ça élégant, ça 'spoil' les futurs spectateurs. Et puis, les portables, les gens ont l’impression qu’on ne les voit pas depuis la scène, mais si, je vois la coque qui prend la lumière, ça pose une distance, on ne profite pas ensemble, c’est dommage...", a-t-il regretté.
Il sera sur scène dès mercredi prochain à Reims, avant de continuer à parcourir toute la France avec sa tournée dans les jours et semaines qui viennent.