La mort d'Avicii, le 20 avril 2018, avait suscité une vague d'émotion. Un an jour pour jour après le suicide du DJ, ses fans et les amoureux de house en apprennent encore sur son état de santé. Il avait notamment souffert de pancréatite aiguë et s'était fait retirer la vésicule biliaire.
Ces révélations sont faites dans le documentaire Avicii : True Stories, sorti en France le 20 novembre 2017 puis sur Netflix le 31 mars 2018, et télédiffusé ce week-end au Royaume-Uni. Dans une séquence jamais vue, Avicii (de son vrai nom Tim Bergling) est filmé sur un lit d'hôpital, en Australie, au cours de l'année 2014. Le DJ et producteur, à l'époque âgé de 24 ans, y apprend qu'il souffre d'une pancréatite aiguë, provoquée par son addiction à l'alcool.
Dans la foulée, Avicii avait subi une opération chirurgicale, le retrait de sa vésicule biliaire. L'équipe médicale lui avait également prescrit du Percocet, un fort antidouleurs dont il a abusé. Dans le documentaire, Avicii révèle qu'il prenait jusqu'à 20 cachets de cet opioïde puissant qu'il pensait non-addictif.
Avicii s'est donné la mort à Mascate, au sultanat d'Oman, où il profitait de vacances. L'interprète de Wake Me up s'est tranché les veines en utilisant un éclat de verre provenant d'une bouteille de vin qu'il aurait brisée. Son corps sans vie avait été retrouvé dans sa chambre d'hôtel.
Le musicien a été enterré dans la plus grande intimité le 8 juin 2018, sept semaines après son décès, au cimetière de Skogskyrkogården, dans le Sud de Stockholm.