Même très malade et affaiblie, pas question pour elle de manquer cela ! Décédée le 16 juillet dernier à 76 ans, Jane Birkin n'avait plus fait d'apparition publique depuis les César, en février dernier. Mais, loin des caméras il y a quelques semaines, c'est à une cérémonie privée, familiale et capitale pour elle qu'elle avait assisté, à peine deux semaines avant sa mort : le mariage de son petit-fils Ben Attal (26 ans) et de Jordane Crantelle.
Célébrée le 1er juillet dernier, la cérémonie s'était en effet déroulée en présence de l'ancienne muse de Serge Gainsbourg. Non sans mal comme l'a révélé Lou Doillon ce 24 juillet lors de la cérémonie des obsèques de sa mère. Lors d'un long discours particulièrement émouvant, pendant lequel elle a rappelé des centaines d'anecdotes de la vie de Jane Birkin, la jeune femme s'est souvenue d'une image forte : " Toi, debout et forte de nouveau, pour le mariage de Ben, bravant tout avec ta canne, et Marlowe et Roman au bras".
C'est donc bien aidée de ses deux autres petits-fils (Marlowe, 21 ans, est le fils de Lou Doillon et Roman, 36 ans, celui de Kate Barry) que la septuagénaire a trouvé la force, contrairement à ce qu'avait dit la rumeur, d'assister au mariage de Ben Attal. Celui-ci, sans doute particulièrement ému de ce souvenir fort, n'a pas pris la parole, contrairement à son cousin Marlowe, quelques minutes après sa mère, qui a lui aussi rappelé quelques bons souvenirs.
Une belle cérémonie, qui a rassemblé toute la famille (à l'exception de Laszlo, le dernier petit-fils de Jane Birkin, âgé d'un an) de la chanteuse, notamment ses filles, ses petits-enfants et ses deux gendres, Yvan Attal et Stéphane Manel.
Et tous ont été cités dans le magnifique discours de Lou Doillon, prouvant à quel point le clan était soudé : se rappelant "d'Yvan, si beau sur le bateau avec Charlotte dans les bras", ou encore de "Stéphane qui te raconte Proust et toi, avec tes yeux fermés, qui sourit", elle a aussi rappelé avec émotion et tendresse que Marlowe, son fils et Alice Attal, sa cousine née la même année était "de tous les mauvais coups de leur grand-mère". Et s'est souvenue de Roman, qu'elle avait "habillé en petite dame" ou encore de Jo, la fille cadette de Charlotte Gainsbourg, "qui frappe à ta fenêtre en route pour l'école pour te dire I love you"...
Un speech particulièrement émouvant, qui a également rappelé l'engagement de Jane Birkin, partant à Sarajevo ou à Fukushima en plein chaos. Et dans lequel Lou Doillon a également cité quelques moments personnels : "Moi qui t'annonce pour Kate, [...] Toi qui me fait pleurer en me chantant My little girl ", finissant par une phrase particulièrement émouvante. " Merci de ne pas avoir été ordinaire, raisonnable ou docile. Ce monde de demain, bien paisible et raisonné, ça m'emmerde déjà", a-t-elle conclu, devant une foule en pleurs.