Dans On refait la télé sur RTL, Eric Dussart et son acolyte Jade ont pour mission de cuisiner leurs nombreux invités. Ce samedi 19 octobre, ce fut au tour de Bernard Campan de répondre aux questions des deux journalistes. Et il ne s'est pas fait prier, lui qui a confié pourtant ne plus jamais se rendre sur les plateaux télé, mal à l'aise à l'idée de devoir répondre à des questions loin de son actualité professionnelle.
Néanmoins, celui qui pourrait bien faire son retour avec les Inconnus Pascal Légitimus et Didier Bourdon dans quelques mois, a accepté d'en dire plus sur certains aspects de sa vie et de sa jeunesse, passée par certains paradis artificiels. "J'ai toujours été attiré par les choses un peu extrêmes. Je vous ai dit que j'étais fasciné par la mort" a-t-il confié à Eric Dussart en évoquant l'expérience qu'il a pu faire dans le passé avec certaines drogues.
"J'étais fasciné par les substances comme ça. Donc j'ai goûté un peu à tout à une époque. Je ne suis pas tombé longtemps dedans ou du moins pas suffisamment longtemps pour pouvoir en sortir" a-t-il poursuivi. Et heureusement, quand on sait à quel point ces produits illicites consommés même en petite quantité peuvent faire des victimes. Le seul conseil que Bernard Campan peut donner : ne jamais commencer. "Je ne conseille absolument à personne de tester quoi que ce soit. Surtout aujourd'hui. Il paraît qu'il y a une multitude de drogues de synthèse épouvantables."
Autant dire qu'avoir côtoyé cet univers a fait prendre conscience de beaucoup de choses à Bernard Campan. L'importance du soutien des proches pour sortir d'une addiction par exemple.
La vie de famille de Bernard Campan n'a peut-être pas été marquée par des addictions aux drogues (et heureusement) mais c'est sa femme Anne qui a connu quelques problèmes avec l'alcool comme il l'a fait savoir. Dans de précédentes interviews, il a notamment révélé sans aucune gêne le combat de son épouse contre cette maladie qui touche bien plus de personnes qu'on ne le pense et qui n'a rien d'une honte.
Cette bataille, il l'a fait d'ailleurs évoqué en 2006 dans son propre film La Face cachée : "Sans compromis, Anne m'a donné son accord pour que je mette en scène cet épisode douloureux de notre vie. [...] Tout ce qui ne tue pas fait grandir. Pour Anne comme pour moi, ce problème nous a permis d'être dans le renouvellement et la remise en question, avec une confiance toujours plus présente."