Alors que la France est toujours sous l'état d'urgence et que les représentants politiques dans les plus hautes sphères de la nation sont protégées par d'importants dispositifs policiers, il semble que cela ne suffit pas, comme en témoigne la mésaventure de Bernard Cazeneuve.
Comme le rapporte le site de Closer, le domicile parisien du Premier ministre, situé rive gauche, a été cambriolé lundi 24 avril 2017. Le butin, assez maigre, comprendrait uniquement quelques effets personnels mais rien de très grande valeur. Nos confrères affirment également que le chef du gouvernement n'aurait pas non plus signalé la perte de dossiers sensibles ou de documents importants. C'est déjà ça...
Bernard Cazeneuve ne passe pas tout son temps à son domicile dans la capitale puisqu'il est officiellement domicilié à Cherbourg, où il vote, et réside dans l'Oise. Mais, même si le Premier ministre n'est pas constamment à son appartement parisien, il est étonnant de penser que celui-ci ne soit pas gardé par une armada de policiers pour justement éviter ce genre de préjudice.
Closer relate que depuis ce cambriolage, le dispositif aurait été renforcé car, jusqu'à présent, Bernard Cazeneuve ne voulait pas importuner ses voisins. Résultat, au pied de l'immeuble, des policiers en civil surveillent les allers et venues... Nul doute que les officiers de sécurité seront particulièrement attentifs dans les prochains jours, le Premier ministre devant notamment s'absenter mardi 2 mai pour tenir un meeting à Dijon, en faveur d'Emmanuel Macron. Le chef du gouvernement se mobilise pour faire battre Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai prochain.
Thomas Montet