Il a dominé le tennis mondial pendant plusieurs années et derrière Rafael Nadal, c'est le joueur le plus titré de l'ère Open sur terre battue. Aujourd'hui âgé de 65 ans, Björn Borg est probablement le meilleur tennisman suédois de tous les temps. Une fierté nationale qui reste très populaire au pays ainsi que pour les amateurs de tennis du monde entier. S'il s'est éloigné des terrains depuis sa retraite en 1993, l'ancien athlète peut compter sur sa progéniture pour faire raisonner son nom de famille sur les terrains de tennis du monde entier.
En effet, son fils Leo Bjorg, est présent à Roland-Garros cette année, quarante ans après le dernier sacre de son père en 1981. Inscrit dans le tableau junior, le fils de Björn, âgé de seulement 18 ans, participe au tournoi de la Porte d'Auteuil et vient même de passer le troisième tour, preuve que la terre battue parisienne réussit parfaitement aux deux suédois. Au-delà du talent sportif, c'est surtout la ressemblance physique qui est frappante entre le père et le fils. Si Leo a remplacé le bandeau blanc par une casquette, il a gardé les cheveux blonds et longg et surtout ces deux billes bleus qui font directement penser à son illustre père.
Même si son père n'est pas présent pour le moment pour encourager son fils, il a su lui transmettre la passion pour le tournoi parisien. "Il me parle souvent de Roland-Garros et à quel point cet endroit est incroyable, le public... Il m'en a dit que du bien", révèle-t-il dans les colonnes du Parisien, mardi 8 juin. Si le fils essaye de suivre les glorieuses traces de son père, il avoue que ce n'est pas toujours simple de grandir dans l'ombre d'un tel sportif. "J'ai vécu un peu difficilement le regard des autres quand j'étais plus jeune. J'ai appris à le gérer car de toute façon, ça me suivra tout le reste de ma carrière. Donc ça ne me dérange plus", analyse-t-il aujourd'hui.
Alors qu'il s'apprête à défier le numéro 1 chez les jeunes, Leo Borg, qui impressionne depuis plusieurs années déjà, sait qu'il devra encore persévérer pour atteindre le niveau de son père, légende du tennis et grand amoureux de la terre battue parisienne.