Ce samedi 21 mai, Blaise Matuidi et ses partenaires du PSG affrontent l'Olympique de Marseille en finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France. Une rencontre attendue par des milliers de supporters et les joueurs, et que Matuidi prépare dans la sérénité. Il s'est même accordé une pause presse cette semaine, en se confiant à L'Équipe à l'occasion de la publication de sa biographie, Au bout de mes rêves...
Au menu de cette interview réalisée mardi dans un palace parisien : le contenu de sa biographie écrite avec Ludovic Pinton et parue le 19 mai, famille et business ! Le footballeur de 29 ans commence par parler de son parcours, puis aborde ses origines angolaises. Sa double culture, Blaise Matuidi, "petit dernier chouchouté" par sa maman, en a fait une force qu'il tente de transmettre à ses enfants : "Ils doivent pouvoir allier les deux, même si ce n'est pas toujours simple. Je suis né en France mais c'est nécessaire de faire le lien, et je le fais plutôt bien, je pense, car quand on va chez mes parents, on garde nos coutumes du pays, avec les plats, les traditions, les habits aussi, là, c'est mon papa." Une belle-famille que son épouse Isabelle, que le milieu de terrain parisien évoque dans le livre, a mis du temps à rencontrer par sa faute, Blaise l'admet : "J'avais beaucoup de pudeur et de respect pour mes parents, et surtout mon père. Peut-être trop, même. J'avais de la crainte. Ma femme en a un peu souffert..."
Leurs enfants Myliane, Naëlle et Eden, Blaise Matuidi les met à l'abri financièrement grâce à différents investissements. Assurances et immobilier (un terrain sur lequel il s'est lancé dès la signature de son premier contrat professionnel, à Troyes) sont les valeurs sûres du milieu de terrain du PSG, désormais entrepreneur en hi-tech avec la création du smartphone BM by DWN TWN. De possibles pistes pour une reconversion post-football ?
"J'ai encore de belles années devant moi, répond Matuidi. J'ai toujours bien géré mon argent. Mon père y est pour beaucoup." Ce bon sens en affaires ne l'a pas empêché de réaliser un rêve : faire l'acquisition d'une Ferrari. Un achat que Blaise regretterait presque : "Je ne suis pas déçu mais ce n'est pas forcément moi. Et je ne roule pas souvent avec. Il faudrait d'ailleurs que je la ramène chez Ferrari car il n'y a plus de batterie (...) Je pouvais me le permettre, j'ai une petite carrière derrière moi. Mais c'est vrai que, si c'était à refaire, pas sûr que j'en rachèterais une."
La finale de la Coupe de la Ligue jouée, Blaise Matuidi rejoindra l'équipe de France pour la préparation de deux matchs amicaux face au Cameroun et à l'Écosse, avant le début de l'Euro 2016.
I.N.