Bradley Cooper a souvent fait les couvertures des éditions du monde entier du magazine GQ. Parce qu'il est l'un des gentlemen sex symbols d'Hollywood et qu'il possède comme chaque homme ses fêlures. Rayonnant sur le papier glacé du GQ américain du mois de janvier, l'acteur nommé aux Oscars (Happiness Therapy) se livre comme jamais.
En tournage d'un film encore sans titre sur l'archipel d'Hawaï, sous la direction de Cameron Crowe et avec Emma Stone et Bill Murray, Bradley Cooper a choisi un cadre idéal pour faire son interview-confession à GQ. Le comédien originaire de Philadelphia revient sur son chemin pavé d'embûches vers Hollywood. Après une enfance heureuse, lorsqu'il se lance dans sa carrière d'acteur, d'abord à New York, puis en Californie, les choses sont parfois difficiles.
Dans son parcours, la série Alias tient une place particulière. Car si elle lui permet de devenir de plus en plus connu aux côtés de l'héroïne Jennifer Garner, le show a bien failli gâcher sa carrière avant même qu'elle ne décolle vraiment. Son personnage, plein de promesses au début, devient de moins en moins important à mesure que les saisons avancent : "Je travaillais seulement trois jours par semaine. Et lors de la deuxième saison, j'étais encore plus mis de côté. [...] Je me disais, 'je vais me tirer une balle moi-même'." Allant à l'encontre des conseils de tous, et alors même qu'il n'avait aucun autre projet en vue, il demande à ce que son personnage disparaisse du scénario : "J.J. [Abrams] a dit : 'D'accord'. Il m'aurait certainement viré de toute façon."
Retrouvant David O. Russell pour American Bluff après Happiness Therapy, Bradley Cooper promet de faire de nouveau sensation avec ce long métrage dans lequel il partage la vedette avec Jennifer Lawrence, Christian Bale et Amy Adams. Le chemin vers la gloire n'était pas tout tracé, mais Bradley ne peut le nier maintenant, c'est une star.