Impossible de ne pas avoir succombé à la déferlante Bref. Brefs, soyons-le : 886 531 fans sur Facebook, 24 481 followers sur Twitter, la mini-série de Canal+ a fait l'unanimité auprès du public ! A la tête de ses mini-tranches de vie, on retrouve Kyan Khojandi, comédien, humoriste, auteur et réalisateur, qui a pour couronner le tout eu le droit à son portrait dans Libération ce vendredi 30 septembre ! L'occasion pour nous de nous intéresser beaucoup plus à ce comédien qui allie autodérision et introspection avec brio !
Si 80% du personnage est vrai (son frère le confirme dans le quotidien), Kyan Khojandi est très loin du trentenaire procrastineur et paumé qui préfère "glander" sur son lit que de prendre son destin en main. Il découvre le théâtre à vingt-trois ans et c'est une véritable révélation : "Faire du théâtre, ça a été le premier choix de ma vie." A partir de là, plus question de s'arrêter. Bosseur acharné, ce musicien à l'oreille absolue (il sait donc parfaitement jouer de la guitare contrairement à son looser de personnage) le sait, seul le travail paie et très vite il commence à faire des chroniques à la télévision avant d'atteindre la consécration avec Bref.
C'est certainement son ami, producteur et manager, Harry Tordjman qui lui fait le plus beau compliment : "Il est un entertainer au sens noble du terme." Plus question alors de repousser les choses à son "ami demain", il travaille jusqu'à quinze heures par jour et a adopté le même rythme de vie que ses fameuses mini-tranches de vie : "speed, ciselé avec 130 plans à la minute."
Seul hic depuis Bref ? Le comédien n'a certainement plus le temps de traîner sur Internet (on ne lui demandera pas s'il fait depuis des économies d'essuie-tout...), sauf pour regarder les parodies de sa série, qui si elles sont très bonnes, n'atteignent pas le talent de l'original.
Bref, on est fans de Kyan Khojandi et bref, il est temps de retourner regarder Bref.
Valentine Maingault