Pris en flagrant délit d'excès de vitesse, Brice Hortefeux réagit. Dans les pages du Canard enchaîné, le député européen a en effet tenu à justifier cet écart de conduite. "J'allais incontestablement trop vite, j'étais en retard", a-t-il confié.
Le 1er mai dernier aux alentours de 10h, l'homme politique de 58 ans était sur l'autoroute A75 Clermont-Ferrand-Béziers lorsqu'il a été repéré par deux douaniers, qui l'ont contrôlé à 170km/h sur une portion limitée à 110. L'ancien ministre de l'Intérieur, qui est également le vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, était en route pour se rendre à une manifestation dédiée aux jardins à Champeix, dans le Puy-de-Dôme. "Les douaniers n'ayant pas pour mission de distribuer des prunes, Hortefeux évite le retrait de six points sur le permis, l'amende salée et s'en sort avec un simple sermon", écrivent nos confrères du Canard enchaîné. Toutefois, le journal précise que les fonctionnaires ont été "sommés de s'expliquer" auprès du préfet de la région après leur rencontre avec Brice Hortefeux, qui s'est plaint du comportement de l'un d'eux. "J'ai voulu leur présenter mes papiers, mais l'un des deux était extrêmement agressif. Je l'ai donc signalé. On ne traite pas un administré de la sorte", a poursuivi l'homme politique.
Des déclarations qui ont cependant été contestées mardi par le préfet en question, Michel Delpuech. "Je démens de la manière la plus catégorique cette prétendue intervention de ma part. C'est par la presse que j'apprends ce soir cet excès de vitesse et Monsieur Brice Hortefeux ne m'a jamais contacté sur ce sujet", a-t-il simplement conclu par le biais d'un communiqué.
S.L.