Rien ne va plus entre Brigitte Bardot et Nicolas Hulot. Ce dimanche 12 août 2018, l'ancienne actrice a raconté sur Twitter avoir échangé un coup de fil pour le moins tendu avec le ministre de la Transition écologique dans la matinée. Depuis sa maison de Saint-Tropez, elle est revenue sur leur conversation houleuse pour Var-Matin.
"J'ai été réveillée, à 10 heures du matin, par un coup de téléphone d'un Nicolas Hulot en rage me traitant de lâche, de mielleuse vis-à-vis du président, m'avouant que ses dossiers étaient bloqués par l'Elysée et qu'il ne pouvait donc rien faire, explique t-elle dans son tweet. Que personne d'autre que lui n'avait mis 35 années de sa vie à la protection de la planète et des animaux, ce à quoi j'ai répondu que depuis 46 ans ma vie leur était dévouée. Il a proposé de prouver mon courage en venant avec lui réintroduire des ours dans les Pyrénées, je lui ai rétorqué que j'étais contre la réintroduction d'ours qui allaient se faire flinguer ! Et j'ai raccroché."
Il a pété tous les plombs
Quelques heures après, la star de 83 ans a donné davantage de précisions : "Nous étions en train de prendre le petit déj. Le téléphone sonne... D'habitude personne ne m'appelle le matin, a-t-elle déclaré. Le plus extraordinaire c'est que Bernard [son mari, NDLR] me dit en rigolant 'Tiens ce doit être Nicolas Hulot !'" A la fois amusée et consternée selon le quotidien, elle poursuit alors : "Il était hystérique. Je ne pouvais pas en placer une. Une horreur ! Vous vous rendez compte, moi qui suis la reine des coups de gueule, il me traite de mielleuse et après il me traite de lâche... Il va pas bien je crois... Il se ridiculise."
Cette conversation téléphonique fait suite à la visite de Brigitte Bardot à l'Elysée, le 24 juillet dernier. Le président l'avait alors reçue pour évoquer différents dossiers en cours liés à la cause animale. Mais ce 11 août, BB s'en est vivement pris à son ministre lors d'une première interview accordée à Var-Matin : "Lui qui est un ministre, il agit comme s'il n'avait aucun pouvoir. C'est un trouillard de première classe. Un indécis. Un type qui ne sert à rien." Elle demande donc son départ tout en suggérant de le remplacer par l'eurodéputé Yannick Jadot.
Suite à son coup de fil irrité, la présidente de la fondation Brigitte-Bardot relativise en prenant en compte l'actualité : "Bon, il faut dire qu'entre l'article dans vos colonnes, repris dans tous les médias, et l'affaire de Monsanto condamné aux États-Unis qui lui retombe indirectement sur le dos, évidemment il a pété tous les plombs !"