
C'est dans deux jours, le 28 septembre, que Brigitte Bardot fêtera ses 90 ans. Un évènement que tous les médias se sont naturellement notés. Alors depuis des semaines, le téléphone de la Madrague ne cesse de sonner. Le Parisien, Gala, l'AFP, ils se sont tous succédés pour obtenir les confidences de l'icône depuis longtemps retirée dans le calme de son fief à Saint-Tropez. Et Paris Match lui a même envoyé un journaliste qui n'est autre qu'un ami fidèle depuis plus de 40 ans. Pour le magazine, en kiosques ce jeudi 26 septembre, la star de bientôt 90 ans a ouvert les portes de La Madrague à Saint-Tropez.
L'occasion de revenir sur la fondation si chère au coeur de Brigitte Bardot, qui partage sa vie avec son mari Bernard d'Ormale. Et notamment le socle financier qu'elle a dû constituer, non sans mal, pour la créer en 1986. Cette fondation française dont la mission est la protection des animaux, elle l'a présentée à Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, Place Beauvau. Mais si l'homme a naturellement été sous le charme de l'interprète de Moi je joue, la "loi est la loi", rappelle le journaliste de Paris Match et "Brigitte doit bloquer un socle financier de trois millions de francs avant que la fondation soit reconnue d'utilité publique". Cet argent, celle qui est sans revenus professionnels depuis un moment, n'en dispose pas.
"Pas grave, dit-elle sur le chemin du retour, je vais tout vendre : mes robes, mes bijoux et autres fanfreluches. Tout cela ne sert plus à rien. Les chichis parisiens et tout le fourbi, c'est fini !", apprend-on de Paris Match. Alors, la star de Et Dieu créa la femme fait appel à maître Jacques Tajan pour orchestrer une vente aux enchères. Un évènement qui verra se précipiter le monde entier. Tous veulent posséder un bien qui a appartenu à l'icône B.B.. Ainsi, elle sera aidée par la vente de la robe de son mariage avec Roger Vadim, le diamant offert par Gunter Sachs (qui le rachètera lui-même pour aider la fondation!) et une quantité de souvenirs personnels, à l'image de cette aquarelle de Marie Laurencin représentant l'actrice enfant. Un fan discret du nom de Bernard Pivot fera, lui, l'acquisition de flûtes de champagne aux initiales B.B..
Et enfin, ce n'est que plus tard que la star va léguer de son vivant la Madrague, sa maison légendaire de Saint-Tropez à sa fondation pour en assurer la pérennité.