L'Élysée a ouvert ses portes à un petit groupe de privilégiés jeudi 6 juillet. Brigitte et Emmanuel Macron ont accueilli une dizaine de jeunes souffrant d'autisme pour une visite privée du palais présidentiel que la première dame "dépoussière" depuis son arrivée il y a deux mois. Treize jeunes âgés de 7 à 21 ans atteints de ce trouble neuro-développemental ont ainsi passé près de quarante minutes avec le président de la République et son épouse dans le cadre du lancement d'une concertation de six mois, préalable à l'annonce du quatrième plan national.
Tandis qu'Emmanuel Macron a endossé avec grand plaisir, aisance et décontraction le rôle de professeur d'histoire, contant à ses invités la vie de l'Élysée, Brigitte Macron a reçu de nombreux compliments. Première dame scrutée pour ses looks élégants et irréprochables, l'ancien professeur de lettres et de théâtre a une nouvelle fois séduit. Habillée d'un slim noir, une pièce de sa garde-robe devenue incontournable, d'une veste rouge, et chaussée d'escarpins noirs classiques, la première dame s'est vu lancer un très spontané "Vous me semblez bien belle !" de la part de l'une des jeunes invités comme le rapporte l'AFP.
Ces écoliers, collégiens, lycéens et étudiants de la région parisienne et de Strasbourg ont d'abord traversé la cour de l'Élysée, réalisé une photo souvenir sur le perron du palais présidentiel avant de pouvoir accéder au bureau du chef de l'État et s'installer dans ses fauteuils et canapés dorés. Un immense privilège dont les jeunes atteints d'autisme n'ont pas mesuré la portée. "Cela se voit qu'ils sont très heureux, même s'ils ne se rendent pas complètement compte de ce que ça représente", a estimé l'une des éducatrices qui les accompagnait. Tous ont ensuite pris la direction du salon Fougères occupé par Brigitte Macron qui l'investit avec motivation et détermination tous les matins à partir de 9h. Un "endroit très agréable pour travailler", a indiqué la première dame. Le salon au papier peint fleuri donne sur les jardins de l'Élysée.
Engagée pour la reconnaissance de l'autisme, Brigitte Macron a également déclaré vouloir "mieux faire connaître" ce handicap, un sujet qui lui tient à coeur et auquel elle a été confrontée dans ses classes. "Il y a des choses à faire, qui ne sont pas encore faites", a-t-elle confié à l'AFP, évoquant notamment le remboursement de certaines thérapies.
De son côté, Emmanuel Macron a avoué avoir "beaucoup appris avec ces jeunes". "Leur problème, m'ont-ils dit, c'est que leur handicap ne se voit pas, il ne faut plus les laisser dans les angles morts de la société", a-t-il ajouté avec engagement.