Le 5 octobre dernier, TF1 a créé la surprise en annonçant l'arrivée prochaine, au début de l'année 2024, de Bruce Toussaint. Une nouvelle inattendue concernant la figure de BFMTV qui y officiait depuis 2018 et où il avait hérité de l'émission Live Toussaint chaque jour de 9h à midi.
Le journaliste de 49 ans a néanmoins été séduit par l'idée de présenter la première matinale de TF1, du lundi au vendredi. Un rendez-vous inédit qui "verra se succéder des éditions d'information, des rubriques sur la vie quotidienne, la culture, l'art de vivre et les grandes tendances", a indiqué un communiqué de presse officiel. Pour mener à bien ce projet, il s'entourera de chroniqueurs et d'une équipe de "correspondants en région".
Si les détails de l'émission restent encore flous, on imagine que Bruce Toussaint deviendra ainsi le principal concurrent de Thomas Sotto et Marie Portolano dans Télématin sur France 2. Une guerre est-elle donc à prévoir ? Pas du tout à en croire le binôme qui s'est exprimé au micro de franceinfo. "C'est un challenge", a admis la remplaçante de Julia Vignali. Et d'ajouter : "Dans le sport, le monde dans lequel j'ai évolué, on a toujours dit 'le sportif est meilleur quand il y a un challenger.'"
Un gros morceau qui arrive
Thomas Sotto voit de son côté en son concurrent "un gros morceau qui arrive" mais assure qu'il n'y a pas de quoi paniquer sur France 2 qui va gérer "avec sérénité et humilité" ce changement. "Tout va bien. On n'a pas déclenché vigipirate renforcé", a-t-il plaisanté. Et de reconnaître à TF1 plus sérieusement : "Il y a une annonce qui est une annonce maline, qui est un positionnement malin de la part de TF1". Qui plus est, Thomas Sotto estime que le recrutement de Bruce Toussaint est un "super choix parce que Bruce est un très bon matinalier". "Pour le reste, il n'y a pas le feu à la maison chez nous, tout va bien", a-t-il conclu.
Bruce Toussaint était sorti du silence dans les colonnes de La Tribune dimanche pour expliquer que sa décision de quitter BFMTV n'avait pas été prise à la légère mais que "tout s'était fait très vite, en moins de dix jours". Il promettait également que ce ne "sera pas un Télématin bis".