Kylie Minogue et Denis Lavant lors de la montée des marches pour le film Holy Motors au Festival de Cannes le 23 mai 2012© BestImage
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''Holy Motors a réveillé la compétition", écrit sur Twitter un journaliste de Studio CinéLive. Le réalisateur français Leos Carax fait un retour fracassant au Festival de Cannes, où il avait reçu en 1984 la Caméra d'or pour Boy Meets Girl, et où, il y a treize ans, il n'avait pas conquis avec Pola X. Le réalisateur du film maudit Les Amants du Pont-Neuf est donc de retour, et la presse parle volontiers de résurrection, et même de Palme d'or. Une gloire symbolisée par une montée des marches glorieuse le 23 mai, avec des acteurs étonnants, de l'insaisissable Denis Lavant, fidèle du cinéaste, à la sirène de bronze Kylie Minogue, dans une toilette Dolce & Gabbana.
Dans Holy Motors, oeuvre expérimentale, non linéaire, étrange et fascinante, il est question d'une limousine. A son volant, une femme, incarnée par Edith Scob, héroïne des Yeux sans visage de Franju, et sur le siège passager, monsieur Oscar. Elle l'emmène à ses rendez-vous, et chacun d'entre eux l'amène à une métamorphose se doublant d'une genre de cinéma différent. Un véritable exercice de style, dans lequel rien n'est attendu, convenu, à l'image de Kylie Minogue, chanteuse pop transformée en hôtesse de l'air au chant égaré, ou d'Eva Mendes, pseudo-Amy Winehouse voilée. Cette dernière n'est pas présente sur le tapis rouge, bien trop occupée à New York avec son amoureux Ryan Gosling.
Sur le tapis rouge du Palais des festivals, lequel avait été foulé un peu plus tôt dans la soirée par l'équipe du film Sur la route , les personnalités se sont succédé pour applaudir Leos Carax, ses comédiens et son travail audacieux. Ainsi, le mannequin Natasha Poly, Benicio Del Toro - qui présente à Cannes le film collégial 7 Dias en la Habana -, la réalisatrice Agnès Varda, les comédiens Georges Corraface, Firmine Richard et Jeanne Balibar ou encore Paul-Loup Sulitzer avaient fait le déplacement. Un moment surprenant qui l'était plus encore avec la présence de la fabuleuse contorsionniste russe Zlata.
Holy Motors, en salles le 4 juillet
Dans Holy Motors, oeuvre expérimentale, non linéaire, étrange et fascinante, il est question d'une limousine. A son volant, une femme, incarnée par Edith Scob, héroïne des Yeux sans visage de Franju, et sur le siège passager, monsieur Oscar. Elle l'emmène à ses rendez-vous, et chacun d'entre eux l'amène à une métamorphose se doublant d'une genre de cinéma différent. Un véritable exercice de style, dans lequel rien n'est attendu, convenu, à l'image de Kylie Minogue, chanteuse pop transformée en hôtesse de l'air au chant égaré, ou d'Eva Mendes, pseudo-Amy Winehouse voilée. Cette dernière n'est pas présente sur le tapis rouge, bien trop occupée à New York avec son amoureux Ryan Gosling.
Sur le tapis rouge du Palais des festivals, lequel avait été foulé un peu plus tôt dans la soirée par l'équipe du film Sur la route , les personnalités se sont succédé pour applaudir Leos Carax, ses comédiens et son travail audacieux. Ainsi, le mannequin Natasha Poly, Benicio Del Toro - qui présente à Cannes le film collégial 7 Dias en la Habana -, la réalisatrice Agnès Varda, les comédiens Georges Corraface, Firmine Richard et Jeanne Balibar ou encore Paul-Loup Sulitzer avaient fait le déplacement. Un moment surprenant qui l'était plus encore avec la présence de la fabuleuse contorsionniste russe Zlata.
Holy Motors, en salles le 4 juillet