Le 4 mai 2016, Marisa Bruni Tedeschi publiait en France son premier ouvrage autobiographique aux éditions Robert Laffont, Mes chères filles, je vais vous raconter..., un livre dans lequel elle déroule le récit de ses souvenirs marqués par de nombreuses joies et autant de peines, de rencontres mémorables mais aussi de disparitions bouleversantes, telles que la mort de son fils Virginio, en 2006.
L'actrice et pianiste italienne, qui célébrera ses 87 ans en avril prochain, y évoque également les années de guerre, sa vie romanesque au côté de son époux Alberto Bruni Tedeschi ou encore ses folles amours avec son amant Maurizio Remmert, le père biologique de sa fille Carla.
Autant d'histoires racontées par une femme libre qui a toujours accordé une importance particulière à la famille. Et justement, c'est au côté des siens que Marisa Bruni Tedeschi poursuit aujourd'hui la promotion de son livre dans son pays, l'Italie, et plus précisément dans sa ville natale.
Nous avons des tempéraments différents
Lundi 6 mars, l'auteur était en effet à Turin pour assurer la présentation de son autobiographie organisée à la fondation Sandretto Re Rebaudengo. Ravie de partir à la rencontre du public et des journalistes, Marisa Bruni Tedeschi était accompagnée de sa fille aînée, l'actrice et réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi, mais aussi de sa cadette, Carla Bruni-Sarkozy. Radieuse, la chanteuse et mannequin de 49 ans avait assuré le déplacement au bras de son époux, Nicolas Sarkozy. Main dans la main, les parents de la petite Giulia (5 ans) sont apparus complices pour saluer les invités avant de prendre place au premier rang de la salle de conférence.
Lors de cette journée, Marisa Bruni Tedeschi a accordé de nombreux entretiens à la presse. Très heureuse d'être de retour à Turin, elle a notamment confié au journal La Repubblica que la ville lui manquait beaucoup. "Oui ça me manque, et l'Italie me manque. J'aime Turin et ses maisons, mais je n'ai plus personne ici. J'ai tant de souvenirs, je pense à Baratti, au Teatro Regio", a-t-elle déclaré. Et d'évoquer la relation complice qui l'unit à ses filles. "Nous avons des tempéraments différents. Cependant, il y a une chose que nous avons en commun, nous ne savons pas ce qu'est la paresse, nous sommes trois femmes qui ont toujours eu la possibilité de travailler beaucoup", a-t-elle conclu.