À 86 ans, Marisa Bruni Tedeschi publie son autobiographie aux éditions Laffont, des mémoires qu'elle a souhaité intituler Mes chères filles, je vais vous raconter... et qui seront disponibles dès le 4 mai. À cette occasion, l'ancienne pianiste concertiste reconvertie en actrice a accepté d'accorder un entretien au magazine Le Point, dévoilant quelques extraits de son oeuvre et se remémorant son "incroyable vie", comme le titre l'hebdomadaire.
Née en 1930 à Turin, la mère de Carla Bruni-Sarkozy et Valeria Bruni Tedeschi se révèle ainsi dans un portrait intimiste, qui dépeint la vie d'une femme passionnée par les arts. Marisa Bruni Tedeschi explique notamment avec fierté n'avoir "aucune règle en amour". Dans les années 50, elle est âgée de 28 ans lorsqu'elle rencontre son mari, le compositeur de musique classique Alberto Bruni Tedeschi, de quinze ans son aîné. Refusant d'abord d'épouser la jeune femme, celui-ci est finalement poussé à franchir le pas par le père de Marisa, Virginio. De cette union naissent trois enfants : Virginio (mort en 2006 du sida), Valeria et Carla.
Libre, je n'avais pas les hypocrisies de mon milieu
Mort en 1996 à Paris, Alberto est "l'ours polaire" qui a bercé toute sa vie de femme. Un mariage aussi "singulier" que "solide" dont Marisa Bruni Tedeschi chérit tous les tendres souvenirs. Mais elle ne cache pas également avoir aimé d'autres hommes. Alors qu'elle est mariée à Alberto, elle prend pour amant Giorgio Remmert, un élégant entrepreneur. Celui-ci a un fils de 19 ans, Maurizio, qui s'éprend rapidement de la maîtresse de son père. "Je peux t'aimer comme un grand", lui glisse-t-il au début des années 60. "En amour, il n'y a pas de règle et il se conduisait comme un homme mûr", confie-t-elle. "Libre, je n'avais pas les hypocrisies de mon milieu."
La liaison a duré six années. Maurizio Remmert quitte ensuite l'Italie pour faire fortune au Brésil. Carla vient au monde en 1967. "Mon mari l'a élevée comme sa fille, nous n'en avons jamais parlé", confie Marisa Bruni Tedeschi. Ce n'est que quelques années plus tard, peu de temps avant la mort d'Alberto Bruni Tedeschi, que la jeune femme apprend la vérité de la bouche de celui qui l'a élevée. "Malgré ce happy end, il y a toujours chez ma fille une petite rancoeur", admet-elle.
S.L.
Découvrez l'intégralité de l'entretien de Marisa Bruni Tedeschi dans le magazine Le Point, en kiosque le 28 avril.
Mes chères filles, je vais vous raconter... de Marisa Bruni Tedeschi (éditions Laffont) en librairie le 4 mai.