Entre un extrait de musique et de sublimes clichés de mode, Carla Bruni-Sarkozy s'exprime sur la politique de son pays. L'artiste ne s'épanche pas sur tout le domaine qui est brûlant en ces temps électoraux, mais elle prend position en soutien de son époux, Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République a annoncé qu'il soutiendra Emmanuel Macron au second tour des présidentielles le 24 avril 2022, une décision validée à 100% par sa femme.
"Bien dit mon @nicolassarkozy", a écrit Carla Bruni-Sarkozy en republiant le long message de son mari qui explique pourquoi il va voter pour le leader de La République en marche Emmanuel Macron dans quelques jours. En anglais, elle donne quelques détails : "Mon homme reste d'habitude à l'écart de la politique en raison de son statut d'ancien président de la République française. Mais parfois, la situation est d'une telle urgence qu'elle oblige à prendre position." Une allusion à peine masquée au fait que Marine Le Pen, cheffe du parti d'extrême droite le Rassemblement nationale, est arrivée au second tour.
Récemment, la grande amie de Brigitte Macron s'était manifestée sur le réseau social pour défendre son mari hué lors du meeting des militants de Valérie Pécresse peu avant le premier tour. L'auteure-compositrice-interprète avait publié sur Instagram un extrait de sa chanson Le Petit Guépard, un titre qui fait expressément référence à son célèbre mari. En légende, elle précise d'ailleurs : "Gare au guépard."
Il faut dire que le silence de Nicolas Sarkozy pour sa famille politique et Valérie Pécresse dans un premier temps, et son soutien aujourd'hui au président sortant, qui l'a rapidement remercié, crée des tensions. Selon Le Parisien qui a récolté les impressions de différentes personnalités du parti LR qui a fait moins 5% au premier tour, n'a pas été apprécié par tout le monde chez les Républicains où certains parlent de "trahison" quand d'autres avouent comprendre cette position. "La position de LR est la bonne", défend au Parisien Frédéric Péchenard, vice-président de LR et proche de Nicolas Sarkozy qui ne ferme pas pour autant la porte à un accord avec Macron : "S'il veut nous proposer quelque chose, on verra bien. Faut savoir si on veut disparaître complètement ou continuer à exister mais c'est prématuré d'en parler." Les législatives en juin prochain vont éclaircir les choses sur le sujet.