Carla Bruni à Londres en juin 2010© Angeli
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Le foot monopolise les esprits depuis le début de la Coupe du monde. Les sujets graves sont pourtant légion et Carla Bruni veut mettre l'accent sur des priorités mondiales. En tant qu'ambassadrice de bonne volonté du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme depuis décembre 2008, elle tape du poing sur la table dans les pages de Libération "pour en finir avec le sida". First lady toujours élégante, comme elle l'a prouvé récemment à Londres, elle souhaite utiliser sa voix pour faire avancer cette cause.
Dans sa tribune qu'elle adresse à la communauté internationale, Carla Bruni avance dans un premier temps des chiffres : "En France, 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, et viennent s'ajouter aux quelques 150 000 personnes qui vivent avec le virus. [...] A travers le monde, ce sont plus de 6 000 personnes qui meurent chaque jour."
Face à ces faits dramatiques, elle déclare : "Il est possible d'arrêter cette hécatombe. Les trithérapies anti-VIH permettent à l'essentiel des malades de rester en vie." Cette affirmation est étayée dans son argumentation : "En 2009, une équipe de l'OMS a montré qu'on pouvait limiter la progression de l'épidémie, voire faire diminuer très significativement le nombre de décès dus au sida, et cela en fournissant les traitements existants au plus grand nombre de malades." Soignés, les patients ont alors une concentration réduite du virus, ce qui diminue le risque de transmission.
Or, l'Afrique, continent ravagé par ce fléau, bénéficie à peine de ces traitements. Il faut donc le rendre accessible à tous dans le monde car "plus tard nous agirons, plus elle nous coûtera". Elle se félicite du travail du G8 réunis au Canada et dont fait partie Nicolas Sarkozy, son époux, car les dirigeants se sont mis d'accord en faveur de la santé des mères et des enfants. Il faut cependant plus que des belles paroles pour faire avancer la lutte et il faut qu'un budget plus fort soit mis à disposition.
Carla Bruni achève son discours sur cette phrase choc : "Parce qu'on en a la possibilité, on en a le devoir." Engagée du point de vue humanitaire malgré certaines réserves quant à ses actions, Carla Bruni est aussi une femme personnellement affectée par cette maladie. Son frère, Virginio, est décédé des suites du Sida il y a presque quatre ans.
Article à retrouver dans son intégralité dans le quotidien Libération du 26 juin 2010
Dans sa tribune qu'elle adresse à la communauté internationale, Carla Bruni avance dans un premier temps des chiffres : "En France, 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, et viennent s'ajouter aux quelques 150 000 personnes qui vivent avec le virus. [...] A travers le monde, ce sont plus de 6 000 personnes qui meurent chaque jour."
Face à ces faits dramatiques, elle déclare : "Il est possible d'arrêter cette hécatombe. Les trithérapies anti-VIH permettent à l'essentiel des malades de rester en vie." Cette affirmation est étayée dans son argumentation : "En 2009, une équipe de l'OMS a montré qu'on pouvait limiter la progression de l'épidémie, voire faire diminuer très significativement le nombre de décès dus au sida, et cela en fournissant les traitements existants au plus grand nombre de malades." Soignés, les patients ont alors une concentration réduite du virus, ce qui diminue le risque de transmission.
Or, l'Afrique, continent ravagé par ce fléau, bénéficie à peine de ces traitements. Il faut donc le rendre accessible à tous dans le monde car "plus tard nous agirons, plus elle nous coûtera". Elle se félicite du travail du G8 réunis au Canada et dont fait partie Nicolas Sarkozy, son époux, car les dirigeants se sont mis d'accord en faveur de la santé des mères et des enfants. Il faut cependant plus que des belles paroles pour faire avancer la lutte et il faut qu'un budget plus fort soit mis à disposition.
Carla Bruni achève son discours sur cette phrase choc : "Parce qu'on en a la possibilité, on en a le devoir." Engagée du point de vue humanitaire malgré certaines réserves quant à ses actions, Carla Bruni est aussi une femme personnellement affectée par cette maladie. Son frère, Virginio, est décédé des suites du Sida il y a presque quatre ans.
Article à retrouver dans son intégralité dans le quotidien Libération du 26 juin 2010