Caroline Flack se serait donné la mort pour éviter le scandale qu'aurait causé son procès pour violences conjugales envers son compagnon, Lewis Burton. Une coroner britannique a expliqué qu'elle était "terrifiée" de ce que pouvait soulever l'affaire.
"Même si son état mental changeant était un élément important dans sa mort, j'ai trouvé que la raison de son suicide était qu'elle était poursuivie en justice, et elle savait qu'elle allait devoir faire face aux médias, à la presse, à la publicité : tout allait la détruire. Pour moi, voilà l'essence de son suicide", a expliqué la coroner Mary Hassell, d'après Sky News.
Pour rappel, la présentatrice de Love Island et ex du prince Harry a été poursuivie pour avoir agressé son petit ami, Lewis Burton, en décembre 2019. Depuis, elle était harcelée par les médias et avait dû quitter son travail. Caroline Flack s'était suicidée dans son appartement de Stoke Newington, à Londres, deux mois après, le 15 février 2020. Elle était âgée de 40 ans. D'après la coroner, ce lien entre la manière dont elle était traitée par les médias et sa santé mentale déclinante ont rendu deux fois plus difficile le fait que sa vie privée était "déroulée dans la presse nationale". "C'était extrêmement difficile pour elle", a ajouté la spécialiste britannique.
"Malgré le fait d'avoir vécu une vie agréable, plus elle était connue, plus certaines de ces difficultés ont été exagérées. Elle devait gérer l'attention des médias différemment que la plupart d'entre nous", a poursuivi la coroner.
Une version des faits confirmée par la famille de Caroline Flack. "Je crois que vous avez mis le doigt dessus. On sait que vous n'êtes pas autorisés à dire certaines choses et c'est à nous de demander si nous voulons en savoir plus, mais nous ne voulons pas", a expliqué Chris Flack, la mère de la victime, au Independant, disant qu'elle était "complètement" d'accord avec les conclusions de la coroner.
Rappelons que Caroline Flack avait été retrouvée pendue dans son appartement londonien. Dans une note retrouvée sur les lieux, elle expliquait ne pas être coupable de violences conjugales. "Nous nous sommes disputés et un accident s'est produit. Un accident. Le sang que quelqu'un a vendu à un journal était MON sang et c'était quelque chose de très triste et de très personnel, avait-elle l'intention d'expliquer, avant de se raviser, suivant ainsi l'avis de ses conseillers. La raison pour laquelle je parle aujourd'hui est que ma famille n'en peut plus. J'ai perdu mon travail. Ma maison. Ma capacité à parler. Et la vérité m'a été retirée des mains et utilisée comme divertissement. Je ne peux plus vivre chaque jour cachée à me laisser dire qu'il ne faut que je parle à personne."
Son petit ami avait également démenti ces accusations de violences domestiques.