Il était aux alentours de 15h mardi 5 novembre 2019 lorsque Catherine Deneuve a été victime d'un malaise au centre hospitalier de Gonesse (Val d'Oise), où l'icône du cinéma français tournait une scène du film De son vivant d'Emmanuelle Bercot. L'actrice française de 76 ans a immédiatement été prise en charge par cet établissement pour les premiers soins, avant son transfert vers un hôpital parisien.
Dès le lendemain, mercredi 6 novembre, la famille de Catherine Deneuve s'est exprimée, annonçant à l'AFP qu'elle avait "été victime d'un accident vasculaire ischémique très limité et donc réversible" et devrait "bien sûr prendre quelque temps de repos".
Dans la soirée du vendredi 8 novembre, l'entourage de la grande comédienne a fourni des nouvelles rassurantes. Catherine Deneuve "réagit bien au traitement" et "se repose". "Comme annoncé, il n'y a pas de déficit moteur. Elle se repose, tandis que des examens complémentaires sont en cours", a indiqué un membre de son entourage ayant requis l'anonymat à l'AFP. "Elle réagit bien au traitement. L'accident vasculaire est vraiment limité. Elle a eu beaucoup de chance en étant prise en charge très rapidement à l'hôpital où son malaise s'est produit, en plein tournage", a ajouté cette source.
Le surmenage est sans doute à l'origine de l'accident vasculaire, Catherine Deneuve ayant un emploi du temps surchargé depuis le début de l'année. À 76 ans, elle "enchaîne les projets aux quatre coins de l'Europe, tout en fumant cigarette sur cigarette", expliquait un peu plus tôt dans la semaine Le Parisien. "Heureusement, elle n'a aucun déficit moteur et doit bien sûr prendre quelque temps de repos", avait déclaré Claire Bondel, l'agent de Catherine Deneuve à l'AFP.
L'actrice aurait plus précisément été victime d'un accident ischémique transitoire (AIT), qui est une forme passagère d'accident vasculaire cérébral (AVC). Il est causé par l'interruption de la circulation sanguine qui prive d'oxygène les zones du cerveau touchées.