Cédric Jubillar change du tout au tout. Comme l'apprend le Nouveau Détective dans son édition du 11 août 2021, le détenu de la prison de Seysses, près de Toulouse, arbore un tout nouveau style. Le suspect principal du meurtre de Delphine Jubillar, née Aussaguel, s'était présenté devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse au début du mois de juillet pour appuyer sa demande de remise en liberté.
Nos confrères remarquaient alors un changement de look du plaquiste de 33 ans : plus de cheveux et une allure bien plus propre, quoique forcée. "Le crâne complètement rasé, le visage dissimulé par un masque chirurgical bleu, il ne laisse voir que ses épais sourcils", relate le Nouveau Détective. Il portait alors, "une chemise blanche marquée du mot Rugby dans le dos", bien "trop grande pour lui", comme le précisait Le Monde.
Actuellement placé à l'isolement, Cédric Jubillar est seul avec ses pensées au moins jusqu'à la fin des vacances judiciaires. Il ne reçoit pas même les visites de sa famille et communique avec ses proches, notamment sa nouvelle compagne Séverine. Celle-ci notait auprès de Femme Actuelle qu'il avait déjà perdu plusieurs kilos, ne s'alimentant pas correctement.
Sweats à capuche, t-shirts amples, pantalon de travail, barbe de plusieurs jours, casquettes et sacoches : Cédric Jubillar arborait un style bien différent il y a seulement quelques mois. Représenté par trois avocats pénalistes, le plaquiste de 33 ans aurait bien pu avoir été conseillé au sujet d'une image plus propre.
Sans corps, ni scène de crime, cette affaire se joue aussi sur les apparences. Une maison toujours en construction au jardinet mal entretenu, une très mauvaise réputation à Cagnac-les-Mines, une image de "consommateur régulier de stupéfiants"... autant d'éléments qui ternissent l'image de Cédric Jubillar.
L'artisan plaquiste continue de clamer son innocence. Il reste présumé innocent des faits reprochés jusqu'à la fermeture définitive du dossier.