Si Pierre Niney a voulu apaiser les rancoeurs, appelant au rassemblement en citant son ami et rival d'un soir Gaspard Ulliel, histoire de mettre fin à l'éternel duel qui a opposé pendant des mois Yves Saint Laurent (de Jalil Lespert) et Saint Laurent (de Bertrand Bonello), Pierre Bergé s'est chargé de remettre de l'huile sur le feu.
Le président de la Fondation Yves Saint Laurent, qui avait adoubé le long métrage de Jalil Lespert en s'opposant fermement à celui de Bertrand Bonello, a eu son mot à dire quant au palmarès des César 2015. Réagissant sur Twitter, l'homme de main et amant du regretté créateur français s'est montré très virulent à l'égard du film de Bertrand Bonello, le qualifiant de "film méchant et homophobe". En colère, Bergé a semblé très vexé que le film de Jalil Lespert ne remporte "que" le César du meilleur acteur décerné au génial Pierre Niney. D'autant que son adversaire du soir s'en est aussi tiré avec un César avec le prix des meilleurs costumes. Un comble quant on sait que Pierre Bergé a ouvert à Jalil Lespert les portes de sa fondation afin que ce dernier se serve en costumes originaux. "César du costume. Os à ronger. César de complaisance qu'il ne mérite même pas", tonne l'homme d'affaires et entrepreneur, avant de se montrer insultant et de pointer du doigt un "film homophobe où seul Ulliel existe".
Plus tôt dans la soirée, il avait loué le César offert à Pierre Niney. "Fou de joie, Pierre Niney César du meilleur acteur pour son interprétation d'Yves Saint Laurent. Ce n'est que justice, il a été génial", écrivait-il.
Pierre Bergé, vexé de repartir avec un prix sur sept nominations, est-il allé trop loin ?