L'activité politique n'est pas de tout repos, Chantal Jouanno en fait l'expérience depuis de nombreuses années. Choisie pour intégrer le gouvernement Fillon comme secrétaire d'État chargée de l'Écologie en 2009, puis ministre des Sports en 2010, l'actuelle porte-parole de l'UDI (Union des démocrates et indépendants) a côtoyé Nicolas Sarkozy durant plusieurs mois. On lui avait même prêté une liaison avec l'ancien président de la République, alors que ce dernier fréquentait déjà Carla Bruni.
Les années ont passé depuis cette histoire montée de toutes pièces, mais Chantal Jouanno ne l'a pas oubliée. La sénatrice de 47 ans sait qu'elle ne s'en défera "jamais totalement", comme elle l'explique cette semaine au magazine Closer.
"C'est le principe d'une rumeur, ça perdure parce qu'il y a toujours quelqu'un pour dire : 'Il n'y a jamais de fumée sans feu.' Soit on la méprise et on l'ignore, soit on la tourne en ridicule. En France, elle n'a pas prospéré, pour cette raison bien simple qu'elle est assez ridicule", confie Chantal Jouanno. L'ex-bras droit de Nicolas Sarkozy se souvient que cette prétendue liaison avait surtout pesé, à l'époque, sur ses proches : "C'était surtout embêtant pour ma famille. Heureusement, mes enfants étaient petits. Mais les gens qui font ça n'ont aucun état d'âme pour votre famille."
On en oublierait presque que Chantal Jouanno, surtout connue aujourd'hui pour son engagement politique, a été une karatéka de haut niveau. Elle a remporté douze titres de championne de France, une expérience qui lui a parfois été d'une grande utilité, comme elle l'explique à Closer : "J'étais étudiante à l'université en Administration économique et sociale. Dans le métro, quelqu'un s'est assez mal comporté avec moi, on va dire..." Sa réponse ? "Un coup de genou à bon escient !"
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Chantal Jouanno dans Closer en kiosques le 28 octobre 2016.