Charles III et le dîner d'État à Versailles, une célèbre actrice et chanteuse invitée : "Je mets une robe longue et tout..."

Parfois, les choses se coordonnent mal. Et les événements ne font pas exception. Qui n'a pas déjà dû faire un choix crucial entre deux soirées importantes quand la semaine précédente, l'agenda était totalement vide. Mais peu d'entre vous ont certainement déjà reçu une invitation à un dîner d'État donné par le président de la République Emmanuel Macron en l'honneur du souverain britannique Charles III. Eh bien cette semaine, c'est un peu ce qui arrive à Charlotte Gainsbourg. Les planètes sont alignées pour la comédienne et chanteuse qui peut compter sur un clan soudé mais aussi un agenda bien rempli pour essayer de faire le deuil au mieux, après la terrible perte de sa mère Jane Birkin. Mais ce mercredi 20 septembre, elle a dû faire un choix, pas évident.

Cette date, c'est celle qui marque l'ouverture tant attendue de la Maison Gainsbourg. La maison de son père Serge Gainsbourg de la rue Verneuil, dans le 7e arrondissement de Paris, cet endroit dont les murs regorgent de nombreux souvenirs, Charlotte Gainsbourg a décidé de l'ouvrir au public. Les premiers chanceux pourront enfin découvrir ce lieu mythique et chargé d'histoires – rappelons que la Maison Gainsbourg affiche complet jusqu'à la fin de l'année. Mais ce mercredi, la compagne d'Yvan Attal n'y sera pas. Pourquoi ? Parce que la mère de Ben, Alice et Jo Attal fait partie des 150 invités à participer au dîner d'État donné en l'honneur de Charles III et Camilla, dans la galerie des Glaces de Versailles.

Je mets une robe longue et tout. Je joue le jeu à fond !

Sur France Inter ce matin, l'actrice s'est exprimée quant à ce choix, évoquant par la même occasion ses origines franco-britanniques. "C'est compliqué pour moi les origines, je me sens à la fois Anglaise, Ukrainienne aujourd'hui, un peu beaucoup sentimentalement, Française bien sûr, mais c'est un mix et pareil, voilà les religions j'ai rien de religieux, j'étais très attirée par la religion juive de mon père, parce que c'était omniprésent pour moi, et quand on a enterré ma mère c'était des hymnes anglais, je me suis dit 'j'ai quand même un petit peu de ça aussi'", a-t-elle déclaré. Et lorsque Léa Salamé a évoqué l'arrivée du roi Charles à Paris, elle a répondu très enthousiaste : "J'y vais, j'y vais ce soir, je suis invitée je mets une robe longue et tout. Je joue le jeu à fond ! Aujourd'hui, je me suis dit c'est mon père et ma mère qui se battent est-ce que je vais aller à son ouverture de musée ou est-ce que je vais voir le roi d'Angleterre, j'ai choisi aujourd'hui le roi d'Angleterre."