Voilà des années que les fans de Serge Gainsbourg viennent lui rendre hommage au 5 bis de la rue de Verneuil, dans le septième arrondissement de Paris. Pendant de longs mois, Charlotte Gainsbourg a travaillé pour leur offrir un réel lieu de recueillement... voilà chose faite. Le mercredi 20 septembre 2023, la Maison Gainsbourg ouvre ses portes pour que chacun puisse découvrir l'intérieur très curieux de l'artiste. Tous les créneaux qui ont été mis à disposition du public, jusqu'à la fin de l'année, sont déjà réservés... c'est un succès !
La Maison Gainsbourg est située dans une artère du quartier chic de Saint-Germain-des-Prés. Elle est repérable à distance grâce aux tags et autres graffitis qui ornent sa façade. Pour l'heure, seule la famille et quelques privilégiés ont pu y accéder. Et c'est chose folle que de parcourir les pièces de cet hôtel particuliers : comme le répète souvent sa fille, rien n'a bougé, à l'intérieur, depuis la mort de Serge Gainsbourg, survenue le 2 mars 1991 alors qu'il avait 62 ans.
Gainsbourg broyait du noir en emménageant
"Musée", "bordel"... Serge Gainsbourg ne savait, lui-même, pas comment décrire son logis. Il y avait entassé un nombre important d'objets insolites, dont certains effrayaient Charlotte Gainsbourg et Kate Barry, quand elles étaient petites et qu'elles grandissaient au 5 bis de la rue de Verneuil. "L'antre est fort sombre, comme le voulait Gainsbourg, qui broyait du noir en emménageant juste après avoir été quitté par Brigitte Bardot. BB avec qui il avait effectué la première visite de la maison, raconte l'AFP. Dans la pièce principale, qui lui servait de bureau et de salle de musique, le sol a été dallé en noir et blanc, les murs tendus de tissu noir et le tour des fenêtres et les portes laqués en blanc."
La chambre des parents restent, bien sûr, un lieu très particulier puisque c'est là que Serge Gainsbourg est mort. Là que Charlotte Gainsbourg a grimpé sur le lit, avec Bambou et Kate Barry, pour se coller au "corps froid" de l'artiste pendant plusieurs jours en guise d'adieu. Les murs de cette pièce sont, d'ailleurs, recouverts d'une tapisserie persane représentant des scènes de torture. A découvrir dès que de nouveaux créneaux de visite seront ouverts...