Interrogées par Madame Figaro, Caroline de Monaco et Charlotte Casiraghi se sont prêtées à de tendres confidences concernant leur relation mère-fille. Complices et fusionnelles, l'éducation de la soeur du prince Albert II n'a pourtant pas du tout été la même que celle de sa fille Charlotte. "Nous ne voyions pas beaucoup nos parents. J'avais une nounou anglaise et une gouvernante française. J'étais au pensionnat des Dames de Saint-Maur.(...) L'éducation de mes enfants n'a évidemment rien à voir avec celle que j'ai reçue." explique Caroline. De son côté, Charlotte évoque avec nostalgie son enfance et confie : "Nous avons été livrés à une solitude très bienfaisante : c'est ce qui fait qu'on construit un imaginaire puissant. Nous n'avons pas été choyés par des précepteurs à domicile. Nous avons fréquenté rapidement des écoles publiques à la campagne et c'est très formateur d'être confrontés à des diversités humaines et sociales."
Totalement inclassable
Déterminée à ne pas reproduire les traditions royales qui étaient selon elle "un reliquat du XIXè siècle", la fille aînée du prince Rainier III et de la princesse Grace a également toujours veillé à inculquer à ses enfants l'importance du travail, peu importe le rang social auxquels ils appartenaient. "J'ai toujours dit à mes enfants : 'Je peux vous montrer la porte, vous apprendre à fabriquer des clés, mais c'est à vous seuls de chercher à l'ouvrir" explique-t-elle.
Passionnées de livres et de philosophie, mère et fille se souviennent également de leurs aînées qu'elle évoquent avec tendresse. Très admirative du caractère et de la beauté de sa maman, Charlotte lui confie : "Quand je regarde des films de ma grand-mère, je vois chez elle ta grâce, ton exigence, ta discipline et ton mystère aussi..." Pour sa part, Caroline dévoile également sa grande ressemblance avec sa grand-mère paternelle, la princesse Charlotte de Monaco. "Je ressemble à ma grand-mère paternelle. C'était une femme très libre et avec une originalité folle. Elle a été infirmière pendant la guerre, puis visiteuse de prisons. Totalement inclassable." révèle Caroline. Une famille de princesses résolument féministes et modernes.