La Maison Lacroix va mal : mise en redressement judiciaire en juin dernier, la société de Christian Lacroix créée en 1987 a subi, après plusieurs mois de sursis, un plan de redressement en décembre dernier. Une décision de justice qui s'accompagne de nombreuses suppressions de postes, de l'ordre d'une centaine.
Un coup dur pour les salariés puisque seules une dizaine de personnes ont encore un poste chez une enseigne du créateur. En raison du peu de crédit apporté par les repreneurs potentiels (aucun n'a pu apporter les pièces nécessaires pas même le Cheikh des Emirats Arabes Unis), la firme n'a pu être sauvée. Ainsi, outre son absence des podiums, de gros licenciements ont impacté sur la société, mais les survivants croient encore en leur bonne étoile.
Ainsi une vendeuse d'un magasin Lacroix à Arles (dans le Sud Est de la France) confie au quotidien Aujourd'hui en France : "Il est impossible de supprimer l'enseigne... Lacroix c'est l'enfant du pays, une institution, c'est sentimental aussi".
Malgré des événements qui lui donnent tort, cette gérante d'un des trois magasins encore existants, croit à un redémarrage après la période de déclin : "Je ne fermerai jamais. Christian va rebondir, il va avoir plein de projets. Il ne faut pas parler de lui au passé".
Pourtant, rien ne va plus ! Le mobilier de la maison de couture Christian Lacroix, sera dispersé aux enchères par Sotheby's le 26 mai à Paris. Conçu par les designers Elizabeth Garouste et Mattia Bonetti, cet ensemble avait été créé sur mesure pour la maison de couture ouverte en 1987 dans un hôtel particulier rue du Fbg Saint-Honoré à Paris.
C'est vraiment triste...