Christine Angot célèbre son 65ème anniversaire ce mercredi 7 février 2024. Pour rappel, elle est principalement connue en tant qu'écrivaine, même si de nombreuses personnes l'ont découverte lorsqu'elle était chroniqueuse dans l'émission On n'est pas couché, l'ancienne émission de France 2 présentée à l'époque par Laurent Ruquier. Dans ses livres, elle est susceptible de tout raconter. Notamment ses ébats sexuels, ce qu'elle fit dans Le Marché des amants (paru aux Éditions du Seuil en 2008), dans lequel elle revient notamment sur son ancienne relation avec le rappeur Doc Gynéco, rencontré au début des années 2000.
"Il bougeait peu, il suivait la musique, je suivais tous ses micromouvements", écrivait-elle, en se remémorant leur rencontre une nuit à Paris, avant d'entrer de manière très crue dans des détails concernant leur vie sexuelle. On apprend alors que ce qui branche à l'époque Doc Gynéco, c'est la "sodomie". Ce qui n'est pas le cas de Christine Angot. Ils trouvent alors un compromis : "On faisait l'amour, on jouissait. Il me prenait dans le vagin mais par-derrière, en me demandant de serrer mes jambes et de croiser mes chevilles."
"On arrivait chez moi, dans l'entrée en bas de l'immeuble il soulevait ma jupe, une grande jupe large, il me mettait face au mur, baissait mon collant noir, me demandait de me cambrer en prenant appui sur la porte", ajoute t-elle, avant de préciser que si Doc Gynéco était "un peu déçu" de ne pas avoir ce qu'il voulait, elle de son côté était satisfaite puisqu'il" ne se trompait pas de trou."
Maisleurs rapports sexuels étaient tout de même très souvent marqués par des désaccords : "Il me prenait, me mettait dos à la fenêtre, essayait de baisser mon pantalon pour introduire sa queue, en m'immobilisant contre le mur et la fenêtre. Ou alors j'étais à mon bureau, il la sortait et la mettait devant ma bouche. - Bruno non, non, je te dis. Pas maintenant. Pas comme ça. - Si. - Non Bruno, je ne veux pas. Pas comme ça. - Allez, juste un petit peu."
Des confidences sans filtre, de l'écrivaine. Quant à la réaction de Doc Gynéco face à celles-ci, il expliquait en 2016 au magazine Next de Libération ne pas avoir été gêné plus que cela : " On m'a demandé pourquoi je ne m'étais pas plaint, mais c'est ce que j'aime chez elle. C'est comme ça qu'elle nourrit son art : elle mange ses amants."