Aux commandes de l'émission culte Vivement dimanche depuis 1998, Michel Drucker avait débuté sa carrière télévisuelle en tant que journaliste sportif durant les années 60. Devenu au fil du temps l'un des visages incontournables du service public, il s'est forgé une solide réputation en tant qu'animateur. Cependant, le présentateur a tenu à mettre les choses au clair dans un podcast diffusé sur Europe 1. "On m'a longtemps collé l'image d'un homme consensuel, convivial, sans ennemi. Il faut pas croire que j'aime tout le monde !", a premièrement déclaré Michel Drucker. "Je voudrais simplement qu'on sache que je ne suis pas dupe. Je suis gentil, bienveillant, c'est ma nature, mais je ne suis pas con", a ensuite précisé l'animateur avant d'expliquer pourquoi il continue encore aujourd'hui d'inviter certaines personnes qu'il ne porte pourtant pas particulièrement dans son cœur.
"Je ne veux pas nuire à leur spectacle, je fais mon job, mais on ne peut pas aimer tout le monde dans ce métier. Il y en a que j'aime moins, il y en a que j'aime beaucoup moins, mais je ne veux pas que ça se voie à l'antenne, parce qu'il travaille, ils créent des emplois... Je ne vais pas, moi, censurer un mec parce que je ne peux pas le blairer alors qu'il a du talent et qu'il a besoin de faire tourner une pièce ou un spectacle. Si vous voyez la série Dix pour cent, ils sont en dessous de la vérité !", a ainsi précisé Michel Drucker. L'animateur historique de Vivement Dimanche tient avant tout à rester professionnel face à ses invités. "De temps en temps, je tends l'oreille et j'entends ce que les maquilleuses, les techniciens, mes copains de toujours me disent. Les murs ont des oreilles, donc quand on vient faire mes émissions, la moindre des choses c'est qu'on en dise du bien quand on sort du studio", a notamment expliqué le présentateur.
Au cours de ce même podcast, Michel Drucker a classé les artistes en plusieurs catégories bien particulières. "Il y a trois catégories de gens dans ce métier. Il y a des gens qui ont du talent et qui sont humainement peu fréquentables. Il y a des gens qui se prennent ni pour Aragon, pour Ferré, ni pour Brel, c'est le gros de la troupe qui sont gentils, qui ne la ramènent pas, ceux-là, je les aime beaucoup. Il y a un club très fermé des gens qui ont vraiment du talent et qui sont humainement très bien, ceux-là, on les compte sur les doigts des deux mains. Il y a des gens célèbres : politiques, chanteurs, acteurs, stars de télé... que j'aurais préféré ne pas connaître. Parce qu'ils ne correspondaient pas à l'image que j'avais d'eux", a souligné l'animateur, sans toutefois révéler aucun nom.