Christine Angot, son ex-mari directement témoin de son inceste : une situation atroce révélée

L'inceste, ce fléau dont plusieurs artistes ont décidé de mettre en lumière, brûlées dans leur chair. Emmanuelle Béart l'a fait, Lio vient de faire des révélations et Christine Angot dévoile un film sur ce sujet intime et violent. Elle est passée derrière la caméra pour réaliser un film-documentaire particulièrement éprouvant : Une famille. L'oeuvre revient sur le traumatisme qui a marqué sa vie entière, l'inceste qu'elle a subi de la part de son père. Une scène particulièrement marquante se déroule devant les yeux du public, sa rencontre avec la femme de son géniteur, qui refuse de discuter avec l'artiste de 65 ans. Mais il est un autre moment qui va hanter : une conversation entre l'autrice et Claude Chastagner, son ex-mari et père de sa fille Léonore au cours de laquelle on apprend qu'il a été témoin direct de ce qu'elle a enduré.

Dans L'Obs édition du 14 mars 2024, cette scène est révélée : "Il faut entendre la conversation magnifique, poignante, entre Christine Angot et Claude, son ex-mari, qui fut directement témoin de l'inceste. Le jeune couple vivait à Nice, chacun à un étage d'une maison, lui en bas, elle en haut. Le père de Christine Angot a rendu visite. Le mari a entendu les craquements du lit au-dessus de sa tête. Il n'a rien fait. Des années après, les ex-époux en discutent calmement, tentant de comprendre ce qui s'est joué à ce moment-là."

Une conversation sidérante voire terrassante comme le qualifie L'Obs. L'ex-compagne de Doc Gynéco a été plongée dans la solitude face à ce qu'elle a vécu. Jusqu'à ce jour, ces mots, ceux de sa fille Léonore. "Je suis désolée, maman qu'il te soit arrivé ça." Une phrase que la romancière aurait aimé entendre il y a si longtemps.

Une fille à qui elle a consacré un livre il y a 20 ans, Léonore, toujours et qui lui ressemble tant. Dans le film Une famille, on peut observer leur relation, entre la maternité de Christine Angot, leur filiation et la belle complicité qui règne entre la femme de lettres et celle qui est sculptrice. "Celle-ci est habitée par la même exigence de vérité. Son pouvoir de consolation sur sa mère est énorme", écrit Marie-Claire.

Une famille, en salles le 20 mars.