Figure phare de TF1, depuis le 6 juillet, Christophe Dechavanne présente chaque jour le jeu Wish List (La Liste de vos envies). Loin d'être sur le banc de touche, l'animateur le sait, dans ce milieu, il n'est pas toujours évident de perdurer. "Dans ce métier, il faut être un boxeur, il faut avoir les épaules solides (...) Je ne pense pas que n'importe qui puisse faire ce métier. Il faut faire preuve de caractère", déclare-t-il.
Et Christophe Dechavanne en a suffisamment pour être "encore là, debout, avec une boîte [Coyote Production, NDLR] qui emploie 60 personnes", comme il dit. Si le présentateur arrive donc à gérer sa carrière comme il l'entend, il y a des choses avec lesquelles il ne plaisante pas : ses enfants. Papa de Pauline, Paul-Henri et Ninon, nés de trois mères différentes, Christophe Dechavanne ne supporte pas quand ils souffrent de sa notoriété. "C'est un peu agaçant pour les enfants d'avoir un père connu parce que le regard qu'ils portent sur moi n'est pas un regard comme les autres. Je pense que les enfants ne sont jamais aussi heureux que quand ils sont, justement, comme les autres", déclare-t-il. Et quand la chair de la chair de Christophe Dechavanne subit les moqueries de camarades après avoir entendu de durs propos sur leur père à la télévision, l'animateur se met en colère.
C'est ce qui est arrivé lorsque Christophe Dechavanne s'est accroché avec Cyril Hanouna et Enora Malagré. Si l'acolyte de Patrice Carmouze avoue qu'il n'aurait pas dû surenchérir, il explique : "J'en ai eu marre que ma fille ado me demande ce que je leur avais fait pour qu'ils soient si méchants avec moi. Ses copains lui en avaient parlé... A partir du moment où ce genre de truc interfère dans ma privée et notamment chez les enfants, j'interviens."
Connu pour son naturel à la télévision, Christophe Dechavanne était considéré comme un génie à l'époque de Coucou c'est nous ou Ciel mon mardi, mais son style semble à présent être contesté. Comme lors de la présentation d'un numéro des 100 plus grands, qui a beaucoup été critiqué, certains disant même que l'animateur était peut-être sous substances. "J'avais fait mon métier surtout (...) j'ai fait le con, j'ai probablement un peu exagéré mais bon... Il y avait 3h40 d'antenne à assurer, et je vous mentirais si je vous disais que je n'avais bu qu'un seul et unique verre de rouge", explique-t-il. Si Christophe Dechavanne agace parfois, c'est peut-être parce que la télévision a changé, et non le grand nom du PAF...