Quand arrive le dimanche, Clara Luciani ouvre une parenthèse dans laquelle seuls priment le repos et la tranquillité. Un moment d'immobilité sur lequel elle s'est confiée dans les colonnes du Journal du dimanche du 2 février 2020. "Il faut s'accorder un jour où l'on ne culpabilise pas de rester chez soi, toute la journée si on veut", a déclaré la chanteuse de 27 ans.
Avant de rencontrer un succès foudroyant avec sa Grenade et son album Sainte-Victoire, Clara Luciani a dû ramer. Les portes de l'industrie musicale ne se sont pas ouvertes tout de suite, ce qui a contraint l'artiste originaire du Sud de la France à enchaîner les jobs alimentaires lorsqu'elle est venue à Paris. "C'était de la débrouille", s'est-elle souvenue. Clara Luciani a ainsi été vendeuse en prêt-à-porter, pizzaiola, baby-sitter, prof d'anglais, mais également hôtesse d'accueil, ce qui correspond à l'expérience dont elle garde le plus mauvais souvenir. "On était traitées comme des potiches, des pots de fleurs. Peut-être que c'est une des expériences qui m'ont rendue aussi féministe", a-t-elle confié.
Clara Luciani dit avoir mis vingt-cinq ans à accoucher de son premier album, qui a eu pour point de départ un chagrin d'amour. Une thématique propice à l'inspiration et qu'elle cultive. "J'ai régulièrement des ruptures, donc ça va, a-t-elle avoué avec dérision. Je me débrouille pour me faire larguer assez souvent pour garder ce terreau créatif."
Depuis le début de son ascension fulgurante, Clara Luciani ne s'est jamais montrée en couple. Peut-être ses relations n'ont-elle pas été assez longues pour qu'elle aille jusqu'à l'officialisation.
L'intégralité de l'interview de Clara Luciani est à retrouver dans Le Journal du dimanche du 2 février 2020.