Amoureux pendant près de dix ans, Vincent Lindon et Claude Chirac ont entretenu une relation passionnelle durant les années 1980. Le 13 mai 2022, l'émission Archives Secrètes évoque (sous les confidences de Line Renaud) leur idylle qui n'avait pourtant pas démarré sous les meilleurs auspices puisque Jacques Chirac n'avait pas, au départ, apprécié ce nouveau gendre qu'il considérait plus comme un saltimbanque. Invité à une soirée chez l'ancien président de la République (qui était à l'époque maire de Paris) dans leur appartement privé à l'Hôtel de Ville à Paris, Vincent Lindon s'était retrouvé dans une situation très gênante, presque en caleçon devant son futur beau-père... Jacques Chirac.
Habillé d'un pantalon beaucoup trop grand pour lui, Claude Chirac (qui n'était encore qu'une amie pour l'acteur) avait gentiment proposé de lui prêter une ceinture de son papa afin d'éviter qu'il ne se retrouve pas le pantalon sur les genoux. Par hasard, Jacques Chirac était alors tombé nez-à-nez avec l'acteur, qui était dans sa chambre avec sa fille, le pantalon légèrement entrouvert.
Interviewée parLaurent Delahousse dans l'émission Un jour, un destin sur France 2, Claude Chirac s'était souvenue de ce moment inoubliable mais terriblement gênant. "Je lui ai dit : 'c'est pas grave, on va aller chercher une ceinture dans le placard de mon père' (...) à ce moment-là, mon père est arrivé. Il a trouvé Vincent dans son placard, certes avec sa fille, mais c'était un inconnu pour lui, avec le pantalon plus ou moins enfilé et essayant de triturer ses ceintures !"
Peu de temps après cet épisode scabreux, Vincent Lindon avait été à nouveau invité par la famille Chirac dans son château corrézien de Bity (Vincent Lindon et Claude Chirac faisaient à l'époque partie du même groupe d'amis). Antoine et Sylvain, les frères de Vincent Lindon, avaient alors dévoilé une autre anecdote hilarante à propos de la relation amoureuse naissante entre leur frère et Claude Chirac : "Il était allé dans la chambre de Claude mais ce n'était pas prévu par les parents... il avait sa chambre (...) À 7 heures du matin débarque Jacques Chirac, qui le sort du lit assez violemment". "Cul nu", Vincent Lindon avait juste eu le temps de se rhabiller et avait été viré illico de la maison familiale puis renvoyé à la gare direction Paris. On ne plaisantait pas avec les bonnes manières dans la famille Chirac !