Sous le feu des projecteurs depuis quelques jours en raison de la sortie du film éponyme avec Catherine Deneuve, Bernadette Chirac reste aussi discrète que possible. A 90 ans, la veuve de l'ancien président Jacques Chirac refuse de se montrer en public et profite de la tranquillité de son appartement du 7ème arrondissement de Paris ou de sa Corrèze bien aimée.
Avec l'aide d'une personne capitale : Claude, sa fille cadette, qui veille à sa santé et son bien-être depuis de nombreuses années. Invitée, il y a quelques jours, en Indre-et-Loire, pour l'inauguration d'un bâtiment officiel au nom de son père, qui avait occupé l'Elysée de 1995 à 2007, la sexagénaire a d'ailleurs profité du moment pour donner de ses nouvelles aux nombreux représentants politiques de droite qui étaient rassemblés.
"Elle va le mieux possible. Elle est allée en Corrèze au mois d'août comme tous les ans. Je suis son aidante, comme j'ai été celle de mon père. Je suis là tous les jours. J'organise la rotation des soignants qui viennent. Je fais ce que font des milliers de Français" a-t-elle simplement expliqué, devant nos confrères de La Tribune Dimanche, qui font son portrait dans leur dernière édition.
Malgré une carrière politique fructueuse, celle qui est désormais conseillère départementale de Corrèze, est donc une fille dévouée comme le confirme son ami Aurélien Pradié, député LR du Lot. "Son agenda est dicté par l'état de sa mère, elle le dit sans chercher à se faire plaindre", a-t-il confié lors du même portrait.
Un devoir dont la mère de Martin Rey-Chirac avait d'ailleurs parlé il y a quelques années, avec autant de simplicité, dans une interview pour le journal La Montagne. "Mon destin familial a fait que, il y a quelques années, j'ai fait le choix d'accompagner mes parents dans un moment de vie plus fragile. C'est un choix que font des milliers de familles. D'autres font le choix d'installer leurs parents dans des institutions. Il n'y a pas un bon ou un mauvais choix", avait-elle expliqué.
Heureusement, les nouvelles de sa célèbre mère sont plutôt rassurantes, à l'entendre, quelques jours après les informations du Figaro qui décrivaient la nonagénaire comme "très handicapée et amaigrie". Il faut dire que Claude Chirac, qui a dû s'occuper également de son père, affaibli avant sa mort en 2019 et de sa soeur Laurence, handicapée toute sa vie par une anorexie mentale, refuse que sa mère paraisse dans la presse "amoindrie, diminuée", selon un proche.
Aujourd'hui plutôt en colère, même si elle reste silencieuse, contre le film Bernadette, elle sait que son combat pour préserver la dignité de sa mère est loin d'être vraiment gagné...