Difficile d'envisager le moindre rapport, autre que celui du nom d'artiste qu'il a choisi, avec le fameux personnage campé par Donald O'Connor dans Chantons sous la pluie : tout au plus peut-on jouer sur les mots en avançant que le Français CosmoBrown est décidé à faire la pluie et le beau temps avec un premier album qui ne s'interdit rien.
Sur son MySpace, patchwork délirant qui répertorie très succinctement ses accomplissements sous l'enseigne voyante "American Beauty" et fait figurer parmi ses principaux faits d'armes des tonnes de concerts à fiestas (comme celui donné en février au Scopitone parisien, sans doute, en attendant sa venue à la Boule Noire le 28 avril), CosmoBrown se dit fier de présenter, avec son groupe, son album "tutti frutti-bubblegum-jukebox-bordélique". Un registre explicité (ou pas ?) par son label, Believe, qui annonce avec I'm only playing with ya "un jouissif patchwork de pop nerveuse, de soul glaciale, de rock poisseux, et d'electro sursexuée, aux confluences de Costello, Pharrell, T.rex, Stevie Wonder, Zappa Nushooz et les Beach Boys".
Première embardée avec le single-titre et son clip bariolé ci-dessus (dans une seconde vidéo, découvrez le "vrai" CosmoBrown, à l'état nature et tout calme). Inutile de sortir les parapluies, c'est acide et ça fait du bien.