Zlatan Ibrahimovic et David Beckham, c'est d'abord l'histoire de deux transferts événements qui ont fait basculer le PSG dans une autre dimension. Arrivées à six mois d'intervalle, les deux stars ont fait du club parisien la nouvelle attraction du football européen. Deux icônes qui commencent petit à petit à trouver une complicité sur la pelouse, comme on a pu s'en apercevoir le samedi 9 mars lors du match opposant le PSG à l'AS Nancy Lorraine au Parc des Princes. Un match dans la douleur remporté grâce aux providentiels coups de pied de Zlatan Ibrahimovic.
Un match qui a également été marqué par la prestation de Zlatan Ibrahimovic, qui s'est une nouvelle fois mué en véritable sauveur du PSG en marquant les deux buts de la victoire de son équipe (2-1) et qui a été chaleureusement félicité par David Beckham à la fin du match. Une victoire laborieuse face à des nancéiens pourtant mal classés qui a entraîné quelques sifflets de la part du public parisien au cours de la partie. Epanoui dans la capitale, où il s'est installé avec sa femme Helena Seger et ses enfants Vincent (4 ans et demi) et Maximilian (6 ans), qui viennent souvent le voir au stade, le géant suédois n'a pas vraiment apprécié l'attitude des supporters du club, pourtant leader du championnat. "Ils en demandent beaucoup. C'est étrange au regard de ce qu'ils avaient par le passé. Parce qu'avant, ils n'avaient rien. J'ai joué dans beaucoup de grands clubs et je sais que rien n'est jamais facile", a-t-il lancé, visiblement quelque peu lassé.
Entré à la 74e minute de jeu, David Beckham a vécu un match particulier ce jour-là. Dans les tribunes du Parc des Princes, toute sa famille s'était réunie pour le soutenir, à commencer par Victoria Beckham, accompagnées des enfants Brooklyn (13 ans), Romeo (10 ans), Cruz (qui vient de fêter ses 8 ans à Paris, le 20 février) et Harper (19 mois) et de Sandra Georgina et David Edward Ala, les parents du Spice Boy. Contrairement à Zlatan Ibrahimovic, dont les garçons sont venus plusieurs fois le voir jouer, c'était une première pour David, qui n'avait jamais joué sous ses nouvelles couleurs devant ses enfants.