Alors que David Beckham tente d'obtenir le titre de chevalier, celui-ci pourrait bien être compromis par un livre étudiant son passé fiscal. En effet, l'auteur de "The House of Beckham : Money, Sex and Power", Tom Bower, se présente comme un expert-comptable ayant épluché les comptes de l'ancienne star du football. Celui-ci, "obsédé par l'argent", cherchait régulièrement à obtenir des conseils pour minimiser légalement le paiement des impôts au Royaume-Uni selon Tom Bower.
Le livre a été publié en trois chapitres dans le Mirror et décrit comment le mari de Victoria Beckham a tenté de payer moins d'impôts au Royaume-Uni. Notamment parce qu'il était "ravi d'être riche" et "terrifié par la perspective de retomber dans un niveau de vie limité", indique Tom Bower. Ce dernier a eu accès aux comptes de David Beckham et dénonce une opacité et une complexité déconcertante. Ainsi, l'ancien attaquant de Manchester a longtemps évité de payer des impôts en profitant d'un statut de non-résident.
"Le fait d'éviter légalement les impôts britanniques plaisait à Beckham. En tant que non-dom en Espagne, il ne payait pas d'impôts britanniques sur les revenus gagnés en dehors de la Grande-Bretagne", affirme Tom Bower au Mirror. "Il ne payait pas non plus d'assurance nationale. Ce qui est génial, c'est que personne en Grande-Bretagne ne s'est rendu compte que Beckham était devenu un exilé fiscal. Au lieu de cela, le public a cru qu'il s'agissait d'un succès mondial qui payait ses impôts en Grande-Bretagne." Mais alors comment cela est-il possible que personne ne s'en soit rendu compte ? La réponse résulterait, en partie, du fait "qu'on l'a vu à Londres. Légalement, il pouvait se rendre en Grande-Bretagne 90 jours par an et, après cinq ans, la limite annuelle passait à 120 jours", explique le comptable. Une méthode légale donc, mais discutable, surtout lorsqu'on connaît les montants astronomiques touchés par l'ancienne star du ballon rond.
Par ailleurs, Bower énonce que les finances des Beckham étaient "inhabituellement complexes pour une petite entreprise privée détenue par deux individus". Le livre mentionne également que la société Seven Global Holding Company Limited de David Beckham avait "omis" de déclarer des impôts. Une somme s'élevant à quelque 11,3 millions de dollars. Des révélations qui ne devraient pas manquer de faire réagir.